Thales Alenia Space signe un contrat de 324 M€ pour Galileo
Thales Alenia Space, société commune entre Thales (67%) et Leonardo (33%), annonce la signature d’un contrat avec l’Agence spatiale européenne (ESA), agissant pour le compte de la Commission européenne et de l’Agence GNSS européenne (GSA), pour le développement et le déploiement de la prochaine version du segment sol de mission de Galileo (GMS) et du centre de sécurité Galileo (GSF) tous deux connus sous la terminologie WP2X.
Ce contrat, d’un montant d’environ 324 millions d’euros, comprendra également la maintenance des versions opérationnelles actuellement déployées. L’objectif principal de cette phase opérationnelle est d’atteindre la capacité opérationnelle totale (FOC) pour les services Galileo d’ici la fin 2020. Quant au centre de sécurité Galileo (GSF) – que de nombreux États membres participants sont désireux d’utiliser pour leurs applications gouvernementales – l’objectif est d’atteindre la capacité opérationnelle initiale (IOC).
Les principaux défis à relever portent sur la modernisation des infrastructures et sur l’amélioration de la sécurité, incluant la cybersécurité. Ces évolutions se feront en parallèle avec la maintenance et l’exploitation des versions déjà déployées (WP2), les services Galileo ayant été déclarés opérationnels pour la mise en service initiale en décembre 2016. Le WP2 actuel représente plus de dix millions de lignes de code.
Thales Alenia Space dirigera un consortium de 15 sociétés comprenant notamment Thales restant responsable de la cybersécurité et du cryptage, tandis que Leonardo sera responsable du centre de sécurité (GSF).
Durant les 28 mois d’activité (jusqu’à fin 2020), Thales Alenia Space et ses partenaires assureront la réalisation du déploiement de l’infrastructure sur tous les sites répartis dans le monde sur les deux centres de contrôle GCC (Galileo Control Centers) à Fucino en Italie et Oberpfaffenhoffen, en Allemagne, sur les centres de sécurité situés à Paris en France et à Madrid en Espagne, sur les 5 cinq stations de liaisons montantes ULS (UpLink Stations) et sur les seize stations de référence GSS (Galileo Sensor Stations).
Le contrat prévoit également l’acquisition de certaines installations dédiées à la détection des interférences sur site. L’objectif est de faire face à la menace croissante à laquelle les signaux GNSS sont confrontés, souligne l’entreprise.