Un capteur d’images biométrique d’Isorg reçoit la certification du FBI
Le capteur optique d’empreintes digitales de grande surface Bio1Print30 du Français, basé sur son capteur d’images organique FAP30, est certifié comme répondant aux critères d’authentification PIV (Personal Identity Validation) et d’identification mobile (Mobile ID).
Pionnier des photodétecteurs organiques (OPD) et des capteurs d’images organiques de grande surface, le Français Isorg vient de recevoir la certification FBI pour son capteur optique d’empreintes digitales de grande surface Bio1Print30, basé sur son capteur d’images organique FAP30. Ce faisant, ce capteur est certifié comme répondant aux critères d’authentification PIV (Personal Identity Validation) et d’identification mobile (Mobile ID).
Le capteur FAP30 est le deuxième de la famille d’Isorg des modules organiques pour la numérisation des empreintes digitales à se qualifier pour le déploiement dans les applications gouvernementales pour l’authentification biométrique visant à empêcher les accès non autorisés dans les sites sensibles ou lors des passages aux frontières. Il permet de capturer une image numérique de l’ensemble du motif d’empreinte digitale, en un seul scan. Le Bio1Print30 intègre par ailleurs un Asic propriétaire d’Isorg qui permet une intégration rapide et facile.
“Nous apportons au marché de la sécurité et de l’identification un capteur d’empreintes digitales OPD à large facteur de forme, qui augmente la surface active du scanner d’empreintes digitales tout en conservant la même image haute résolution », précise Dieter May, Pdg d’Isorg.
Selon un rapport du Biometric Summit 2022, la police française serait également intéressée par ce type de solutions pour la prise d’empreintes digitales en mobilité, notamment pour collecter les données biométriques des victimes de crimes, afin de les différencier des autres données, telles que les empreintes digitales latentes trouvées sur la scène de crime.
Selon Isorg, le capteur FAP30 apporte des avantages clés pour l’authentification mobile. Il est notamment léger et très fin (1,5 mm), compatible avec des éclairements ambiants importants, y compris en extérieur et en plein soleil, et résiste aux chocs et aux variations de température et d’hygrométrie. Qui plus est, la couche organique de détection peut être laminée sur un écran Oled, permettant ainsi de répondre aux applications de haute sécurité sur les téléphones mobiles grâce à la reconnaissance d’empreintes digitales multiples.
Isorg estime d’ailleurs que cette certification du FBI – une première pour un capteur d’images organique – profitera également à d’autres projets que l’entreprise mène sur cette technologie de capteur, notamment son intégration dans les smartphones.
Isorg précise que la majorité des scanners biométriques utilisent la technologie conventionnelle d’optique à prisme, mais ceux-ci tendent à être encombrants – notamment pour de grandes surfaces de détection – et peu pratiques pour la mobilité, sans compter qu’ils ne peuvent détecter qu’une seule empreinte digitale. Et contrairement aux scanners d’empreintes digitales plats conçus avec des technologies optiques basées sur des matrices TFT (Thin-Film-Transistor), l’approche des capteurs organiques d’Isorg n’utilise pas de système de rétroéclairage mais une source lumineuse frontale, ce qui permet de diminuer la sensibilité du capteur à la lumière extérieure.
Selon certains analystes, le marché mondial des capteurs d’empreintes digitales devrait atteindre 13,3 milliards de dollars en 2030, avec un taux de croissance annuelle moyen de près de 15%.
