
Sous-traitance : le Lithuanien TLT inaugure quatre usines d’un coup !

Avec ces quatre nouvelles usines dédiées à la production de PCB, de produits électroniques, au moulage par injection plastique et à l’ingénierie mécanique, ainsi qu’à assemblage de composants électroniques sur carte, TLT Manufacturing cultive et renforce son image de sous-traitant verticalement intégré.
TLT Manufacturing ne fait pas les choses à moitié lorsqu’il s’agit de mettre en place de nouvelles unités de production. Le 18 septembre dernier, le sous-traitant lithuanien a ainsi ouvert pas moins de quatre nouvelles usines, toutes localisées dans le parc technologique High-Tech Hill de Vilnius.
Il s’agit de TLT PCB, une unité de production ultra-moderne présentée comme la première usine de PCB construite en Europe depuis deux décennies, de TLT Electronics, une usine de fabrication de produits électroniques, trois fois plus grande que le site précédent, et de TLT Mechanics, une usine de moulage par injection plastique et d’ingénierie mécanique, deux fois plus grande qu’auparavant. A cela s’ajoute une nouvelle usine d’assemblage de composants électroniques sur carte pour accélérer la mise sur le marché et la mise à l’échelle.

© TLT Manufacturing
Ainsi paré, TLT peut se targuer d’être un sous-traitant intégré verticalement, de la production de circuits imprimés à l’assemblage des produits finaux, en passant par la fabrication des structures plastiques et mécaniques et les lignes CMS, le tout implanté sur un seul et même site, en Europe. Un modèle censé renforcer la protection de la propriété intellectuelle, le contrôle de la chaîne d’approvisionnement et l’assurance qualité, qui devrait trouver grâce aux yeux des industriels de la défense, du médical et de l’automobile.
TLT Manufacturing a investi au total 320 millions d’euros dans ces nouvelles capacités de production qui occupent une surface supplémentaire de 82 100 m² et ont mené à la création de 1370 nouveaux emplois.
Grâce à l’ouverture de ces quatre usines, TLT fait passer sa capacité de production annuelle de 10 à 30 millions d’appareils électroniques, ce qui pourrait lui permettre de « générer un chiffre d’affaires de 1,5 milliard d’euros à court terme ». Selon le sous-traitant, il ne s’agit que de la première étape du projet High-Tech Hill, puisqu’il compte, grâce à ce site, faire figurer l’électronique parmi les trois premières industries du pays d’ici 2032.