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Acsiel dresse un portrait avantageux de l’électronique française

Acsiel dresse un portrait avantageux de l’électronique française

A l’issue de son assemblée générale, ACSIEL – Alliance Electronique a présenté sa vision du marché français de l’électronique ainsi que son baromètre de conjoncture à fin mars 2017. En 2016, le marché français des semiconducteurs a représenté 1980 M€, à comparer à 1000 M€ pour le marché de la connectique, 560 M€ pour le marché des composants passifs et 380 M€ pour celui du test et de la mesure.

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Le baromètre de conjoncture de la profession semble plutôt flatteur : on notera des pentes fortement ascendantes depuis au moins fin 2015 pour l’activité en test et mesure, en circuits imprimés et en équipements  de production et services associés. Acsiel justifie la tendance haussière pour le test et la mesure, ainsi que pour la production de circuits imprimés en France, par la bonne santé du marché aéronautique et défense, fortement demandeur pour ces deux catégories. L’indice en progression pour les équipements de production et les consommables associés est le signe d’une reprise des investissements productifs comblant des retards accumulés depuis quelques années et la conséquence également des mesures de l’Etat concernant notamment  le sur-amortissement, explique l’organisation professionnelle.

Dans les semiconducteurs, la courbe montre clairement un décrochage depuis le 1er trimestre 2016. Mais Acsiel souligne un début d’inflexion positive de la courbe qui traduit une croissance séquentielle depuis deux trimestres et qui devrait se poursuivre. Rappelons qu’au niveau mondial, la consommation de semiconducteurs au premier trimestre a bondi de 18,1% par rapport aux trois premiers mois de 2016.

Si d’une manière générale, l’automobile, l’industriel et le mil-aéro apparaissent comme les trois segments historiquement dominants de la consommation de composants en France, l’organisation professionnelle souligne les spécificités de la demande des fabricants de cartes à puces pour les semiconducteurs et des segments éducation et télécoms pour le test et la mesure.

Dans une analyse plus fine de ces marchés, l’Alliance donne sa vision des vecteurs de croissance et des enjeux propres à chacun d’entre eux. Dans le secteur automobile, si les vecteurs de croissance sont clairement identifiés (véhicules connectés, véhicules électrique,..) les enjeux sont d’importance pour l’industrie électronique française, quant à sa capacité à rester compétitive en R&D et en production sur le territoire. Pour le secteur aérospatial et défense, estimé en croissance, la compétitivité de la production et la capacité de la profession à maintenir des compétences électroniques de pointe, gage d’indépendance stratégique en matière de défense, seront les enjeux majeurs d’avenir pour la filière française.  Dans le secteur des cartes à puce et de la sécurité numérique, Acsiel distingue de nombreux vecteurs de croissance au travers des projets liés à la confiance et à l’identité numérique, ainsi qu’à la cybersécurité, porteurs pour notre filière.

Le secteur industriel porté par la thématique « industrie du futur » et la nécessité de sécurité accrue dans les transports, devra intégrer une électronique robuste, l’enjeu majeur résidant dans la reprise des investissements de production, reconnait le syndicat professionnel. Le marché des télécoms, aujourd’hui principalement tiré par les projets R&D sur la 5G et le déploiement des réseaux fibre optique (FTTH), fait face à de nombreux enjeux tels que la gestion du trafic de données, la mise en place de la fibre et les flux de données de plus en plus conséquents à véhiculer.

En conclusion, le président de l’Alliance a rappelé la richesse des compétences et la forte complémentarité de l’ensemble des acteurs au sein de l’écosystème électronique en France, permettant la mise en œuvre d’une chaine de valeur complète, accessible aux donneurs d’ordres sur l’ensemble du territoire : recherche, éducation, développement, industrialisation, production de composants, systèmes et équipements. En résumé, du « made in France » de l’idée jusqu’au produit fabriqué en volume…

Membre de la FIEEC, l’organisation professionnelle ACSIEL – Alliance Electronique, est née de la fusion d’ACSIEL, du GFIE et du SIMTEC le 1er janvier 2016, compte 150 adhérents pour 110 000 salariés réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 6milliards d’euros. L’Alliance rassemble les acteurs des composants, des cartes à puce,  du test, de la mesure et des équipements, consommables et services pour l’industrie électronique.

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