Cure de minceur pour les résistances shunt à plaques métalliques de Rohm
Les résistances shunt à plaques métalliques 12 W de la série PSR350 sont deux fois plus minces que les composants concurrents équivalents, selon le Japonais, et favorisent ainsi le refroidissement des modules de puissance utilisés dans l’industrie, l’automobile et l’électroménager
Présentes de longue date dans les applications industrielles et l’électroménager, et de plus en plus prisées dans le secteur automobile, en particulier dans les véhicules électriques et hybrides, les résistances shunt nécessitent souvent de faire un choix entre puissance supportée importante et faible encombrement. Ces composants sont notamment souvent trop épais et nuisent de ce fait à l’efficacité de refroidissement des modules de puissance des onduleurs, en particulier dans l’automobile.
© Rohm
Rohm affirme avoir résolu le problème avec ses résistances shunt 12 W (à 120°C) de la série PSR350 dont l’épaisseur a été réduite de moitié par rapport à ses concurrentes, à seulement 0,85 mm. Pour ce faire, le Japonais a recours à un système de production intégré verticalement ainsi qu’à une optimisation des matériaux et des procédés pour atteindre une telle finesse qui rend ces résistances adaptées aux modules d’alimentation refroidis par double face dans les applications automobiles et industrielles.
Ces composants de 7,9 x 5,6 mm affichent par ailleurs une valeur de résistance de 0,27 mΩ avec une tolérance de +/-1%, un coefficient de température de résistance compris entre 0 et +250 ppm/°C et une plage de température de fonctionnement allant de -65°C à +175°C (AEC-Q200).
D’autres déclinaisons de la série PSR exploitant le même procédé vont suivre dans les prochains mois. Les modèles de la série PSR330 seront ainsi les résistances shunt de 15 W les plus compactes du marché, selon Rohm, avec une empreinte de 6,4 x 6,4 mm réduite d’environ 65% par rapport aux produits conventionnels de même classe. Quant aux résistances de la série PSR100, ils abaisseront la limite actuelle des 0,27 mΩ à seulement 0,2 mΩ pour permettre la détection de courants encore plus élevés.
