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La mesure de la qualité de l’air s’invite dans les wearables

La mesure de la qualité de l’air s’invite dans les wearables

La start-up néerlandaise ScioSense a développé un capteur multigaz compact et surtout très peu gourmand en énergie, pour permettre son intégration dans les appareils portables à petite batterie, type montres connectées ou bracelets pour le sport.

Les appareils portables grand public fonctionnant sur batterie, que l’on nomme parfois wearables, tels que les montres connectées ou les bracelets intelligents pour le sport, sondent différents paramètres tels que les signes vitaux des personnes qui les portent (fréquence cardiaque, taux de saturation de l’oxygène dans le sang…), leur activité physique (nombre de pas, vitesse, distance parcourue…) ainsi que certains paramètres environnementaux (température, taux d’humidité ambiant…). Mais aucun ne mesure réellement la qualité de l’air, une fonction qui serait pourtant fort utile, que ce soit pour la pratique du sport en extérieur en milieu urbain ou tout simplement pour savoir si l’air que l’on respire est sain.

© ScioSense

La start-up néerlandaise ScioSense affirme pouvoir changer la donne avec le lancement de l’ENS161, un capteur de mesure de la qualité de l’air compatible avec une intégration dans les wearables. Contenant des éléments de détection à oxyde métallique chauffé (MOX), ce capteur multigaz (mesure de la concentration équivalente de CO2 et des composés organiques volatiles, mesure de la qualité de l’air selon les indices AQI-U et AQI-S) est en effet compact (boîtier CMS de 3 x 3 x 0,9 mm) et surtout très peu gourmand en énergie avec une consommation moyenne de 700 μA sous 1,8 V – compatible avec une petite batterie de wearables – dans un mode basse consommation qui prend en compte une mesure par minute. C’est 30 fois moins énergivore que les solutions concurrentes, selon la société.

L’ENS161 intègre un Asic qui convertit les mesures de gaz brutes en indices, évitant ainsi au processeur hôte d’exécuter des algorithmes de conversion complexes. Disposant d’interface I2C ou SPI, le capteur ENS161 est par ailleurs hautement insensible à la dégradation causée par l’humidité ou l’ozone, selon ScioSense.

Outre les wearables, il trouvera également sa place dans les produits domotiques et d’automatisation des bâtiments alimentés par batterie, comme les thermostats et les commandes de chauffage et de ventilation, les haut-parleurs intelligents, etc.

Présenté la semaine dernière au salon Sensor+Test de Nuremberg (Allemagne), le capteur ENS161 est d’ores et déjà disponible sous forme d’échantillons. Sa production de volume est prévue au troisième trimestre 2023.

Bien qu’elle ait été fondée en 2019, ScioSense revendique quatre décennies d’expérience, la société étant une co-entreprise établie entre AMS (49 %), une société que l’on ne présente plus dans le domaine des capteurs, et Wise Road Capital (51 %). ScioSense se développe rapidement et compte déjà aujourd’hui plus de 100 salariés.

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