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Production de semiconducteurs : la Chine progresse vite, le Japon régresse lentement

Production de semiconducteurs : la Chine progresse vite, le Japon régresse lentement

L’Esia, l’association européenne des fabricants de semiconducteurs, publie un document succinct sur l’évolution des capacités des production de semiconducteurs des grandes régions du monde. La part de l’Europe est passé de 10,1% des capacités de production mondiales installées en 1995, à 11,7% en 2015 et 9,4% en 2015. Elle est tombée à environ 7% l’an passé.

Quasiment inexistantes en 1995, les capacités de production installées en Chine progressent à grands pas : 6,7% de la capacité en mondiale en 2005, 14,4% et déjà environ 20% en 2020.

Mais on est surtout frappé par la forte résilience du Japon. Certes, le pays qui dominait outrageusement la production mondiale de semiconducteurs en 1995 (40,2% de la capacité mondiale !) a perdu beaucoup de sa superbe. Reste qu’en 2015, avec 18,5% de la capacité mondiale installée, le Japon faisait encore pratiquement jeu égal avec Taïwan (18,8%) et la Corée (18,4%). On soulignera néanmoins que les capacités de production installées au Japon concernent des technologies plus matures que celles qui prévalent dans les usines de mémoires en Corée et chez les fondeurs à Taïwan.

La part des Etats-Unis poursuit son déclin, les fournisseurs de semiconducteurs du pays s’appuyant davantage sur un modèle fabless qui leur réussit que sur la possession de leurs propres moyens de production.

L’Esia ne fournit aucun commentaire à son graphique, les pourcentages prenant en compte les capacités de production mensuelles installées ramenées en équivalent tranches de 200 mm de diamètre.

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