Sélectionner une page

ST répond aux attaques de la presse italienne tandis que Rome et Paris s’opposent à propos de Jean-Marc Chéry

ST répond aux attaques de la presse italienne tandis que Rome et Paris s’opposent à propos de Jean-Marc Chéry

ST a fermement démenti hier les accusations de délit d’initié relayées par la presse transalpine. Le Conseil de surveillance du groupe a, par ailleurs, renouvelé son soutien à Jean-Marc Chéry, suite aux pressions exercées par le gouvernement italien pour qu’il quitte son poste. La France lui a également apporté son soutien.

Dans un communiqué publié hier, le Conseil de surveillance de STMicroelectronics a fermement démenti les accusations relayées par la presse italienne concernant les transactions personnelles réalisées par deux membres du Directoire de la société à la veille de la publication des résultats.

« Ces accusations sont fausses, a réagi le Conseil de surveillance de ST. Les ventes d’actions effectuées pendant la période d’interdiction (blackout period) de la société ont été réalisées par l’administrateur du plan d’actionnariat de la société, via une procédure automatique, afin de respecter les règles fiscales suisses pour les membres du Directoire et étaient légales et conformes à la politique de la société. Concernant le recours collectif en cours, le Conseil de Surveillance a examiné les processus et estime que la société dispose d’une bonne défense contre les allégations. »

© STMicroelectronics

Le Conseil de surveillance du groupe a, par ailleurs, approuvé à l’unanimité les détails du programme visant à remodeler l’empreinte industrielle de la société. Ce programme prévoit notamment de doper la capacité de production de ST en tranches de silicium de 300 mm et de carbure de silicium de 200 mm et confirme des investissements importants en ce sens en France (Crolles) et en Italie (Agrate, Catane), mais passe par la suppression de jusqu’à 2800 postes sur trois ans.

Les détails de ce plan ont été dévoilés hier par ST, au lendemain du retrait du soutien du gouvernement italien à la direction du groupe, dont les gouvernements français (via Bpifrance) et italien détiennent à eux deux 27,5% des parts. En réponse, le Conseil de surveillance de ST a exprimé « son soutien renouvelé à Jean-Marc Chery, à Lorenzo Grandi, directeur financier, et à l’équipe de direction, notamment dans leur capacité à mener à bien la transformation dans une période difficile pour l’industrie des semiconducteurs ».
Marc Ferracci, le ministre français de l’industrie, a également apporté son soutien à Jean-Marc Chéry hier.

ALLEZ A L'ESSENTIEL !

Recevez notre newsletter par email  

You have Successfully Subscribed!

Pin It on Pinterest

Share This