57 M€ d’aides pour 13 projets de premières usines dont 4 dans l’électronique et la robotique
Avec 57 M€ d’aides de l’Etat, le gouvernement soutient 13 nouveaux projets de premières usines destinées à des productions innovantes pour 236 M€ d’investissements. Ces treize projets de premières usines dont quatre dans l’électronique et la robotique ont été retenus dans le cadre de l’appel à projet « Première usine » de France 2030 lancé en janvier 2022. Ils viennent s’ajouter aux dix-huit lauréats de la première vague de l’appel à projets.
L’annonce d’une nouvelle vague de lauréats de l’appel à projets « Première usine » confirme la dynamique industrielle croissante au sein de l’écosystème French Tech. Historiquement tourné vers le numérique, cet écosystème voit de plus de plus en plus émerger des projets d’usines issus de start-up et devient un moteur essentiel de ré-industrialisation, souligne le gouvernement.
Les deux cents candidatures déposées à cet appel à projets traduisent le changement d’ADN de cet écosystème French Tech et les perspectives de voir des dizaines de sites industriels ouvrir dans les prochaines années. Une nouvelle vague de lauréats sera annoncée d’ici la fin du premier semestre 2023 pour accompagner cette dynamique.
Les lauréats Electronique – Robotique
MicroOLED : projet « HiLumOLED » | Grenoble (38) – Auvergne-Rhône-Alpes
MicroOLED est le second fournisseur mondial sur le marché des micro-écrans utilisés dans des applications proches de l’oeil (viseur de caméra, appareils médicaux, lunettes de réalité augmentée) aussi bien pour des applications professionnelles que grand public. Grâce au projet « HiLumOled », MicroOled ambitionne de multiplier sa capacité de production tout en intégrant une nouvelle technologie de micro-écran haute luminance, qui s’inscrit au sein du secteur de la défense et sur le marché des lunettes connectées.
Holding AGJS : projet « Elynxo CEO 2026 » | Versailles (78) – Île-de-France
Le projet Elynxo CEO 2025 a pour ambition de créer un nouveau site industriel dédié à des produits innovants dans le domaine de l’optique pour des applications militaires et civiles, notamment de composants à haute valeur ajoutée d’optiques infrarouge. Le projet vise à terme la création de 34 emplois.
Vermon : Projet « Run&Sense 2 » | Tours (37) – Centre-Val-de-Loire
Avec le projet « Run&Sense2 », Vermon vise à soutenir une production innovante dédiée à l’imagerie médicale, portée par des procédés automatisés issus du monde de la microélectronique. Ces procédés permettront de produire à grand volume, de nouvelles sondes échographiques à forte valeur ajoutée. Le projet doit permettre à Vermon de consolider son leadership international sur des marchés, dans le médical, à très forte croissance, et permettre à terme la création de 80 emplois.
Absolut System : projet « Faire2 » | Seyssinet-Pariset (38) – Auvergne-Rhône-Alpes
Le projet « Faire2 » vise à accélérer l’industrialisation des processus de prototypage, de fabrication et de vente de systèmes cryogéniques innovants afin de favoriser la transition énergétique. Ces solutions cryogéniques dpivetn permettre de faciliter l’accès à l’hydrogène liquide, de réduire le coût du transport de l’électricité grâce à la supraconductivité ou encore de surveiller les gaz à effet de serre grâce à une constellation satellitaire. L’aménagement d’une nouvelle usine spécialisée dans les technologies vertes vise à créer un pôle d’innovation unique sur le territoire, tout en favorisant un modèle énergétique plus durable. À terme, le projet doit permettre la création d’une centaine emplois.
2,3 milliards d’euros au total pour la stratégie « Start-up industrielles »
Dotée de 2,3 milliards d’euros de France 2030 au total, la stratégie « Start-up industrielles » des pouvoirs publics accompagne le développement de la French Tech industrielle. Elle est pilotée par la Direction générale des Entreprises, avec le secrétariat général pour l’investissement et les autres ministères concernés, et opérée par Bpifrance pour le compte de l’Etat. Elle vise à faciliter pour les start-up l’étape de l’industrialisation de leur production, pour augmenter le nombre de projets qui parviennent à l’étape industrielle.
Les 1900 start-up françaises à vocation industrielle permettent de convertir le potentiel d’innovation en potentiel industriel. La stratégie «start-up industrielles» vise à lever les freins qui empêchent leur émergence et l’industrialisation des start-up notamment les difficultés de financement, au moment d’installer une première usine sur le territoire national.
Le soutien de l’Etat aux start-ups industrielles se traduit notamment par quatre dispositifs :
- L’appel à projets « Première Usine » doté de 550 M€ et ouvert jusqu’en 2026 pour soutenir en subvention les premières implantations industrielles ;
- Le prêt Nouvelle Industrie, pour déployer via Bpifrance 150 M€ dans le financement de démonstrateurs industriels ou de premières usines ;
- Le fonds Société de Projets Industriels (SPI) réabondé à hauteur de 1 milliard d’euros pour investir en fonds propres dans des projets de passage à l’échelle industrielle ;
- Le Fonds National de Venture Industriel (FNVI), un fonds de fonds qui consacre 350 M€ à la structuration d’un écosystème de capital-risque favorable aux start-up industrielles.
