Applied Materials et Tokyo Electron renoncent à leur fusion
Numéro un mondial des équipements pour la fabrication des semiconducteurs, l’Américain Applied Materials, annonce ce matin qu’il renonce à fusionner avec le Japonais Tokyo Electron pour donner naissance à Eteris. Les deux entreprises expliquent qu’ils sont dans l’incapacité d’obtenir les autorisations réglementaires nécessaires à leur fusion.
Le département américain de la justice (DoJ) leur a en effet affirmé que leur fusion poserait des problèmes de concurrence que leurs propositions actuelles ne permettaient pas de surmonter. Plutôt que de faire de nouvelles concessions, ils ont alors préféré renoncer. Aucun dédommagement de part et d’autre ne sera réclamé.
Applied Materials et Tokyo Electron (TEL) avaient annoncé leur projet de fusion « entre égaux » en septembre 2013 (voir notre article). Le nouvel ensemble, qui devait voir le jour en 2014, aurait été détenu à 68% par les actionnaires d’Applied Materials et à 32% par ceux de TEL. Sa valorisation boursière aurait atteint à l’époque 29 milliards de dollars.
En dehors de la lithographie, un secteur dominé par le Néerlandais ASML, les deux groupes maîtrisent toutes les étapes critiques de la fabrication des semiconducteurs au niveau de la tranche.
Pour son premier trimestre fiscal clos le 25 janvier, Applied Materials avait réalisé un chiffre d’affaires de 2,36 milliards de dollars, en hausse de 4% en trois mois et de 8% sur un an. Son bénéfice net avait atteint 348 M$, contre 256 M$ lors du trimestre précédent et 253 M$, un an plus tôt.
Deux groupes de taille comparable