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Les start-up de la FrenchTech ont levé plus de 5 milliards d’euros en six mois

Les start-up de la FrenchTech ont levé plus de 5 milliards d’euros en six mois

Les start-up de la FrenchTech ont levé 5,14 milliards d’euros au cours du seul premier semestre 2021, soit presque autant que pour l’ensemble de 2020 (5,39 milliards), selon le baromètre EY du capital risque en France. Mais le Royaume-Uni et l’Allemagne font encore mieux.

Depuis le mois de janvier, les entreprises innovantes françaises ont réalisé 416 opérations de levées de fonds pour un montant de 5,14 milliards d’euros (en progression de 90% en valeur et 16% en volume). Dans le Top 5, figurent Contentsquare (408 M€), Ledger (312 M€), IAD (300 M€), BackMarket (276 M€) et Alan (185 M€).

Par secteurs d’activité, les sociétés de service Internet concentrent plus de 47% des fonds levés en valeur avec 2,4 Md€ (contre 717 M€ au premier semestre 2020). La Fintech continue sa percée avec une croissance de 256% (1085 M€ contre 204 M€ en 2020), suivie par les secteurs des Sciences de la vie (564 M€), des logiciels et services informatiques (390 M€) et des Cleantech (215 M€).

L’Île-de-France, qui concentre 81% des investissements, reste la région leader en France, suivie par la région Auvergne-Rhône-Alpes (5%) puis l’Occitanie (2%), qui décroche la 3e place.

Concernant la comparaison européenne, le Royaume-Uni conserve son rang de leader avec 16,44 milliards de fonds levés pour 861 opérations soit une progression de plus de 243% en valeur par rapport au premier semestre 2020. L’Allemagne accélère elle aussi et devance la France avec 7,83 milliards d’euros de fonds levés pour 313 opérations.

« Dans un monde toujours plus concurrentiel, au sein duquel les batailles se livrent désormais entre grands blocs, la French tech et ses concurrentes européennes sont à la croisée des chemins. Pour continuer à attirer les capitaux et les talents, l’heure est probablement venue de passer à une étape de consolidation Européenne afin de conserver notre destin entre nos mains et donc de peser sur la scène mondiale », commente Franck Sebag, associé EY.

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