Arm cherche à aligner le prix de ses royalties sur celui des smartphones

Changement de modèle commercial radical en vue chez le Britannique ARM. C’est du moins ce que croit savoir le Financial Times : selon le quotidien britannique, les royalties que perçoit le Britannique ne serait plus calculées en fonction du prix de la puce à architecture ARM, mais en fonction de l’appareil, – en l’occurrence le smartphone – qui intègre la puce.

Ces changements concerneraient principalement les conceptions « Cortex-A » pour le développement des processeurs de smartphone.

Jackpot assuré pour ARM s’il arrive à convaincre ses clients. Mais pourquoi y parviendrait-il ? Les puces à architecture ARM sont présentes dans la quasi-totalité des smartphones. Le Britannique a donc l’espoir d’utiliser ce monopole de fait pour imposer sa volonté de facturer des redevances non plus aux fabricants de puces pour l’utilisation de ses conceptions en fonction de la valeur de la puce mais de facturer à la place les fabricants d’appareils en fonction de la valeur du terminal.

Comme le formule un ancien cadre supérieur de la firme britannique au Financial Times : Arm va voir les clients et leur dit « nous aimerions être payés beaucoup plus pour la même chose ». Pas sûr qu’il trouve un écho favorable.

Selon le quotidien britannique, MediaTek, Unisoc et Qualcomm, ainsi que plusieurs fabricants chinois de smartphones, dont Xiaomi et Oppo, font partie des entreprises qui ont été informées du projet.

Cette tentative vise à remplir les caisses du Britannique pour séduire les investisseurs au moment où il prépare son introduction en Bourse. Mais gare au retour de bâton. Car, comme on dit chez ARM : « Pas de bras, pas de chocolat ! ».

Lire l’article du Financial Times