Le Japon accorde 3,6 Md€ de subventions supplémentaires à Rapidus
Le gouvernement japonais vient de rajouter une enveloppe de 590 milliards de yens pour aider cette entreprise créée en 2022 et censée remettre le Japon dans la course aux semiconducteurs les plus avancés avec une technologie 2 nm.
Le gouvernement japonais, par la voix de Ken Saito, son ministre de l’Industrie, a annoncé cette semaine son intention d’accorder une subvention supplémentaire de 590 milliards de yens (l’équivalent de 3,6 Md€) à Rapidus, une décision qui s’inscrit dans la stratégie du pays de redorer son industrie du semiconducteur.
Cette subvention s’ajoute aux 330 milliards de yens (2 Md€) dont avait déjà bénéficié Rapidus.
Rappelons que Rapidus a été créé en 2022 et est soutenue par le gouvernement japonais et huit grandes entreprises nippones (Toyota, NTT, Sony, NEC, SoftBank, Denso, Kioxia et MUFG Bank), afin de remettre le Japon dans la course aux semiconducteurs les plus avancés face aux géants du secteur que sont Samsung et TSMC. Cela en mettant sur pied une vaste usine en technologie 2 nm qui nécessiterait un investissement de 7000 milliards de yens (plus de 40 milliards d’euros) et dont la construction a débuté en septembre 2023 sur son site de Chitose (île d’Hokkaido, nord du Japon).
L’ambitieux plan de Rapidus prévoit un démarrage de l’exploitation de la ligne de production pilote dès avril 2025 et de la production de masse en 2027. La société s’appuie notamment sur la technologie 2 nm d’IBM, ainsi que sur l’expertise de l’Imec dans ce domaine.