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Baisse de 7% des fonds levés par les sociétés de la French Tech en 2024

Baisse de 7% des fonds levés par les sociétés de la French Tech en 2024

Une étude du cabinet EY estime à 7,8 milliards d’euros les levées de fonds effectuées par les start-up de la French Tech l’an dernier. On est très loin du record de 2022 (13,5 Md€), mais largement au-dessus des années qui ont précédé la crise du Covid.

Selon la dernière étude du cabinet EY dédiée au capital-risque en France et qui recense les opérations de financement dans les start-up de la French Tech en fonds propres, 723 sociétés de la French Tech ont levé 7,8 milliards d’euros en 2024, soit une baisse de 7% en valeur et une quasi-stagnation en volume. C’est la seconde année consécutive de baisse, avec le recul de 38% enregistré en 2023, tandis que l’année 2022 avait connu des levées de fonds record d’un montant de 13,5 Md€ (voir illustration en bas de cet article).

En 2024, le Top 3 des levées de fonds a réuni deux start-up dédiées à l’IA (Mistral AI avec 468 M€ et Poolside avec 453 M€) et Electra (304 M€), une start-up spécialisée dans les bornes de recharge rapide faciles d’utilisation.

L’an dernier, le secteur des logiciels a été le plus actif et a retrouvé la plus haute marche du podium avec 3 Md€ de fonds levés, grâce à une forte progression de 46% sur un an liée à l’accélération des projets autour de l’IA générative, cela malgré un nombre d’opérations stable. Les Greentech ont occupé la deuxième position avec 1,9 Md€ (-29% en valeur malgré une hausse de 32% en volume). Quant aux Fintech, elles ont fait un retour en force au troisième rang, avec 840 M€ levés en 2024 (+32% en valeur).

Dans l’Union européenne, la France conserve sa première position mais l’écart avec l’Allemagne se réduit compte tenu d’une meilleure dynamique des levées de fonds outre-Rhin (7,4 Md€ levés en 2024, +11%). Sur le continent, le Royaume-Uni est resté largement en tête l’an dernier, avec l’équivalent de 14,1 Md€ levés, mais a souffert d’une baisse significative (-16%) par rapport à 2023.

« La compétition va être rude au niveau international. Les États-Unis ont pris une avancée certaine sur l’Europe en 2024 et vont probablement bénéficier cette année d’un contexte géopolitique favorable aux innovations de rupture comme l’IA, la blockchain ou encore la SpaceTech. A l’inverse de l’Europe qui a choisi un chemin différent avec une croissance fondée sur de nouvelles régulations qui encadrent l’IA et pousse à développer des technologies qui nous permettront d’accompagner notre transition écologique et énergétique. La France a de son côté un réel potentiel pour développer des technologies disruptives et pas seulement itératives », a précisé Franck Sebag, associé EY et auteur de l’étude.

© Cabinet EY

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