
Thales va fournir un système satcom sécurisé pour l’A400M

L’équipementier annonce la signature d’un nouveau contrat avec Airbus Defence & Space pour la livraison d’un système de communications cockpit par satellite (Satcom) qui équipera l’avion de transport militaire A400M.
Airbus Defence & Space a choisi Thales pour fournir un système de communications par satellite (satcom) pour cockpit destiné à équiper l’A400M, l’avion de transport militaire de l’avionneur européen capable de parcourir de longues distances et de transporter des charges trop lourdes ou volumineuses pour les avions de transport de moyenne capacité.

© Airbus Defence and Space SAU 2024
Pour Airbus, il s’agit d’étendre les capacités de connectivité de son avion, essentielles pour le succès de ses missions et son efficacité opérationnelle, avec un système satcom performant, en l’occurrence l’Aviator 700S de Thales, fournissant les services SB-S de Viasat+ Inmarsat pour l’aviation militaire et commerciale et permettant une amélioration des capacités de communications, de navigation et de surveillance (CNS) de l’appareil, tout en réduisant la charge de travail de l’équipage.
Pour Thales, ce contrat marque un nouveau jalon dans l’intégration de Cobham Aerospace Communications, société acquise en avril 2024 et spécialisée dans la conception de systèmes de communications sécurisées pour la connectivité des cockpits.
Ce nouveau contrat élargit le rôle de Thales dans le programme A400M pour lequel il fournit déjà des équipements d’avionique (suite d’avionique, afficheurs tête haute et unité de contrôle de vol), le système de mission, navigation aérienne tactique (TACAN), ainsi que le système de gestion radio, les systèmes d’annonce pour les passagers et les antennes de communication et de navigation.
Rappelons que, lors du salon du Bourget qui a fermé ses portes dimanche, les gouvernements espagnols et français ont anticipé la commande de sept A400M d’ici trois ans, alors que l’avenir de l’appareil reste incertain du fait d’un carnet de commandes presque vide. Ce contrat donne donc un bol d’air à cet avion de transport militaire dont Airbus rêve qu’il aura un destin similaire à celui du Rafale, considéré comme un échec avant que les ventes ne s’envolent, notamment à l’export.