Le Chinois LeEco renonce au rachat de Vizio pour 2 milliards de dollars
Annoncé en grandes pompes le 26 juillet dernier, le passage de l’un des tout premiers fabricants américains d’électronique grand public sous pavillon chinois n’aura finalement pas lieu, faute d’avoir pu obtenir les autorisations réglementaires nécessaires. Le technologique chinois LeEco n’a en effet pas été autorisé à racheter le Californien Vizio pour 2 milliards de dollars.
Créé en 2002, Vizio s’est imposé en quelques années comme une marque incontournable en Amérique du Nord pour les téléviseurs connectés ou encore les barres de son et a vendu depuis sa création plus de 70 millions de produits.
De son côté, le groupe chinois LeEco affiche des activités très hétéroclites, depuis les smartphones, les téléviseurs, les vélos, plus récemment les voitures électriques en attendant la voiture autonome, sans compter les services de streaming vidéo, etc.
L’intérêt de cette acquisition pour LeEco était de pouvoir plus rapidement s’implanter sur le continent américain, grâce à la marque Vizio et à ses réseaux de distribution.
Selon le communiqué de l’entreprise chinoise, LeEco continue de penser que les synergies entre les deux entreprises sont bénéfiques et a donc conclu un partenariat avec l’entreprise américaine, faute de pouvoir l’acquérir.
Ainsi, LeEco et Vizio s’engagent à explorer les opportunités d’intégrer les applications (Le app) et les contenus du Chinois dans la plateforme d’électronique grand public connectée de Vizio. Les deux partenaires vont collaborer à améliorer la plateforme EUI (Ecosystem User Interface) du Chinois et LeEco va commercialiser les produits de Vizio sur le marché chinois.