Le Japon prépare sa riposte pour fabriquer des puces 2 nm
monopole de la production de puces avancées. Sous la houlette du Meti, huit groupes japonais vont investir dans une entité baptisée Rapidus pour développer et produire des puces 2 nm à l’horizon 2027.
Selon Japan News, huit grandes entreprises japonaises – Toyota, NTT, Sony, NEC, SoftBank, Denso, Kioxia et MUFG Bank vont investir 7,3 milliards de yens (52 M$) dans la création de Rapidus.
L’entreprise collaborera en recherche et développement avec le Centre de technologie de pointe des semiconducteurs (LSTC), une association de recherche technologique qui sera créée dès la fin de cette année sous la tutelle du Meti, le ministère japonais de l’économie, du commerce et de l’industrie. Le LSTC sera établi sur la base d’un accord entre les gouvernements japonais et américain conclu en juillet et travaillera avec des entreprises américaines telles qu’IBM et des instituts de recherche américains, écrit le quotidien nippon.
Le projet est financé par le Meti à hauteur de 70 milliards de yens (500 M$). Autant dire qu’il faudra investir nettement plus pour pouvoir prétendre rivaliser avec TSMC et Samsung pour des technologies et des moyens de production qui restent à inventer. Le Japan News évoque la somme de 5000 milliards de yens, soit quelque 36 milliards de dollars…
Pour les plus polyglottes,voir la présentation en japonais du projet sur le site du Meti