Nokia va supprimer 460 postes en France
L’équipementier télécoms finlandais Nokia, qui a absorbé Alactel-Lucent en 2015, a annoncé aujourd’hui qu’il allait supprimer 460 postes en France sur 2019 et 2020. Ce plan de réduction des effectifs s’inscrit dans le cadre du plan mondial de restructuration des coûts de 700 M€ annoncé en octobre à l’occasion de la publication de ses résultats du 3e trimestre 2018.
Selon le groupe, la plupart des activités et fonctions centrales sont concernées. En revanche, les activités recherche et développement en France, ainsi que les trois filiales françaises Nokia Bell Labs France, Alcatel Submarine Networks (ASN) et Radio Frequency Systems (RFS) ne seront pas concernées. Nokia emploie au total 5516 salariés dans l’Hexagone, dont 4136 salariés pour l’ex-Alcatel-Lucent.
En 2017, Nokia avait affiché une perte nette de 1,49 milliard d’euros pour un chiffre d’affaires de 23,1 milliards d’euros, en recul de 2%.
Au 3e trimestre 2018, Nokia avait réalisé un chiffre d’affaires de 5,46 milliards d’euros, en baisse de 1% par rapport au 3e trimestre 2017, pour une perte d’exploitation réduite à 54 M€ contre 230 M€ il y a un an. Sa perte nette avait été réduite à 127 M€, contre un déficit de 190 M€, un an plus tôt. Sur les neuf premiers mois de l’année, Nokia affichait ainsi une perte nette de 752 M€ sur un chiffre d’affaires de 15,7 milliards d’euros, en recul de 5%.
A l’occasion de la publication en octobre de ces résultats décevants, un plan d’économies de 700 millions d’euros d’ici 2020, dont 500 M€ en provenance de réduction des dépenses d’exploitation, avait été engagé. Ce plan mondial devrait coûter 900 millions d’euros à l’équipementier télécoms finlandais.
