NXP a limité la casse en 2024
Avec un chiffre d’affaires de 12,6 milliards de dollars l’an dernier, le Néerlandais a limité son repli à 5% par rapport à 2023. Le début d’année 2005 s’annonce toutefois un peu plus délicat.
En difficulté sur certains de ses marchés cœur de cible, NXP Semiconductors n’a pu éviter une baisse de son chiffre d’affaires annuel en 2024 mais a finalement limité les dégâts. Le Néerlandais a ainsi réalisé un chiffre d’affaires de 12,6 milliards de dollars l’an dernier, ce qui représente une baisse de 5% sur un an. Le quatrième trimestre 2024 s’est toutefois avéré plus délicat avec une baisse de 9% sur un an de son chiffre d’affaires trimestriel, qui s’est établi à 3,1 Md$ et se place néanmoins légèrement au-dessus du point médian de la fourchette prévisionnelle du groupe.
« Si je devais résumer 2024, je dirais que NXP a généré des résultats résilients tout au long de l’année, reflétant une exécution solide, une marge brute constante et une génération saine de flux de trésorerie, malgré un environnement de marché difficile », a commenté Kurt Sievers, président et CEO de NXP (photo).
En 2024, NXP a rencontré des difficultés sur ses principaux marchés cœur de cible avec des ventes en baisse de 4% pour son activité “Automotive”, à 7151 millions de dollars, et de 3% pour sa division “Industrial & IoT”, à 2269 M$. La baisse la plus forte a touché sa branche “Communication infrastructures », impactée par un repli de 20%, à 1697 M$. En revanche, son activité “Mobile” est la seule à avoir progressé en 2024, avec une hausse de 13%, à 1497 M$.
Pour le premier trimestre 2025, la situation devrait être un peu plus délicate pour NXP, dans la lignée de ses résultats du quatrième trimestre 2024. Le Néerlandais s’attend en effet à un chiffre d’affaires trimestriel compris entre 2725 M$ et 2925 M$, ce qui correspondrait à une baisse comprise entre 6% et 12% en variation séquentielle et entre 6% et 13% en variation annuelle. Ce qui ne semble pas inquiéter le patron de NXP. « Nous nous concentrons rigoureusement sur la gestion de ce qui est sous notre contrôle, afin de naviguer vers un atterrissage en douceur tout en exécutant notre stratégie de croissance », a ainsi conclu Kurt Sievers.