Passer à l’action pour une électronique durable
Créé en 2024 pour faire émerger une communauté scientifique centrée sur cette thématique, le Symposium national sur l’électronique et le numérique durables est reconduit en 2025. La deuxième édition aura lieu le 16 décembre prochain à Grenoble. L’appel à contributions est ouvert.
De la sensibilisation à l’action pour une électronique durable : telle est la thématique du Symposium national sur l’électronique et le numérique durables (END’25) dont la deuxième édition se déroulera le 16 décembre prochain à la Maison Minatec, à Grenoble. Organisé pour la première fois en 2024 (END’24) par Nanoelec, le Pôle universitaire d’innovation (PUI) Grenoble Alpes, le PEPR (plan et équipements prioritaires pour la recherche) Electronique et le Labex UGA Microélectronique, ce symposium a été créé en partant du constat que « l’électronique et le numérique de demain doivent impérativement se diriger vers une durabilité accrue, dans le respect des limites environnementales et du plancher sociétal », ce qui implique de « repenser la chaîne de valeur dans son intégralité ».
Pour cette deuxième édition, l’appel à contribution est d’ores et déjà ouvert. Les scientifiques, chercheurs, ingénieurs ou industriels de tous domaines confondus sont appelés à proposer des contributions qui mettent en avant leurs plus récentes avancées en matière d’outils, de méthodologies, de démonstrateurs sur cette thématique. Les auteurs sélectionnés seront notifiés le 20 novembre pour préparer leurs supports de présentation. L’an dernier, plus de 40 contributions ont été présentées, tandis que le symposium avait réuni 200 participants.
« Fort du succès de la première édition en 2024, nous réitérons l’opération en 2025, lance Thierry Baron, directeur de recherche au CNRS, directeur du Labex Microélectronique-UGA et président du comité scientifique chargé de sélectionner les sujets qui seront présentés à l’oral ou sous la forme de posters le 16 décembre prochain. L’ambition est de faire émerger une communauté scientifique centrée sur le thème de l’électronique et du numérique durables. Nous misons sur une participation accrue de scientifiques académiques et industriels en provenance de toute la France, ainsi que de Belgique, de Suisse et du Québec. Un accent sera mis sur les attentes sur le sujet des entreprises du territoire régional, en coordination étroite avec le PUI Grenoble-Alpes. »
« Comment passer d’une démarche de recherche de la seule performance technique et économique à des technologies conçues et développées de manière responsable et durable? Pour répondre à une telle question, le travail en écosystème est indispensable. Les enjeux de durabilité sont étroitement liés aux enjeux de souveraineté et de résilience qui revêtent une importance critique dans le contexte géopolitique actuel, complète Hughes Metras, directeur de l’IRT Nanoelec, à l’initiative du Symposium. Dans un monde incertain, complexe et multipolaire, la recherche d’innovation responsable motive notre démarche pour accroître la résilience et la souveraineté, l’agilité et la robustesse de notre écosystème, tout en maintenant la compétitivité de nos partenaires industriels. »
