Rohde & Schwarz participe au projet IPCEI ME/CT
Le projet important d’intérêt européen commun vise à renforcer les technologies de la microélectronique et des communications en Europe.
« La microélectronique définit le progrès technique dans notre monde numérisé comme aucune autre technologie clé et les équipements de test et de mesure sont au cœur de chaque chaîne de valeur de l’industrie microélectronique », constate Andreas Pauly, vice-président exécutif chargé du test et de la mesures de Rohde & Schwarz.
Afin de renforcer l’industrie des semiconducteurs en Europe, la Commission européenne a annoncé le projet important d’intérêt européen commun (Important Projects of Common European Interest ou IPCEI) dans le domaine de la microélectronique et des technologies de communication (ME/CT) au début du mois de juin dernier, permettant ainsi le financement d’une centaine de projets européens.
Le groupe allemand Rohde & Schwarz participe à cette initiative en ayant lancé un projet sur quatre de ses sites de Munich, Memmingen, Teisnach et Duisburg, tous situés en Allemagne. Il s’agit de l’un des 31 projets financés en Allemagne par le ministère fédéral allemand de l’économie et de l’action climatique (BMWK) dans le cadre de l’IPCEI ME/CT. Rohde & Schwarz soutiendra également le projet avec ses propres investissements en R&D.
Ledit projet vise à développer une nouvelle solution européenne de test et de mesure hautement compétitive pour la gamme des ondes millimétriques. Une partie importante de ce travail de développement consistera à créer une technologie avancée de semiconducteurs en nitrure de gallium (GaN) et en carbure de silicium (SiC). Cette technologie et la solution de test qui en découle seront indispensables pour développer et tester les futurs composants microélectroniques.
Les domaines d’application très variés dans l’industrie des communications comprennent les normes de communication mobile 6G, les capteurs, les applications radar automobiles, l’internet des objets (IoT) et l’industrie 4.0. Les milieux politiques et industriels s’accordent sur l’importance de la souveraineté technologique et numérique de l’Europe et de l’Allemagne.
