Safran dément s’intéresser à certaines activités d’Atos
Cité hier comme potentiel acquéreur de certaines activités d’Atos, l’équipementier aéronautique a apporté un démenti dans la foulée.
Qui pour racheter les activités « Cybersecurity Products » et « Mission Critical Systems » de la division BDS (Big Data & Security) d’Atos ? Hier, le nom de Safran est apparu dans la liste des acquéreurs potentiels, après que le quotidien La Lettre ait indiqué que l’équipementier aéronautique voulait mettre la main sur certaines activités de l’ancien fleuron français de l’informatique, tout en précisant que « le périmètre de cession n’est pas encore arrêté » et que « la valorisation des activités d’Atos va faire l’objet d’intenses négociations ».
Mais l’après-midi même, Safran a apporté un démenti, selon une information relayée par Agefi Dow Jones, l’équipementier indiquant à nos confrères qu’il « n’est pas en négociations pour l’acquisition des systèmes critiques d’Atos ».
Rappelons que fin novembre, Atos a décidé d’engager un processus de cession organisée pour les trois activités de sa division BDS (Big Data & Security), à savoir ses activités « Advanced Computing », « Cybersecurity Products » et « Mission Critical Systems ». L’État français avait alors envoyé à Atos une offre non engageante portant sur l’acquisition potentielle de 100% des activités « Advanced Computing », sur la base d’une valeur d’entreprise de 500 millions d’euros, pouvant être potentiellement portée à 625 M€ en incluant des compléments de prix.
Au départ, les activités « Cybersecurity Products » et « Mission Critical Systems » – lesquelles ont généré un chiffre d’affaires d’environ 340 millions d’euros en 2023 – faisaient partie du périmètre lors des premières négociations avec l’État, en octobre, avant qu’elles en soient finalement exclues. Plusieurs acteurs privés, dont potentiellement Thales, pourraient être intéressés par ces activités sensibles.