Silicon Europe revient à la charge trois ans après sa création
Il y a trois ans, les quatre régions européennes les plus impliquées dans la recherche en nanoélectronique officialisaient, à Dresde, la création de Silicon Europe, une alliance de clusters pour mettre en commun leurs expertises respectives en matière de recherche, de développement et de production en micro et nanoélectronique. Faute d’avoir pu enrayer le recul de l’industrie européenne des semiconducteurs, l’alliance revient à la charge avec cette fois-ci douze clusters. Pour le même résultat ?
Au départ, Silicon Europe rassemblait les compétences des clusters de recherche Minalogic à Grenoble, en France, Silicon Saxony à Dresde, en Allemagne, DSP Valley, à Louvain, en Belgique et Point-One, à Eindhoven, aux Pays (voir notre article). Depuis, l’Autriche et plus particulièrement la Carinthie avec le cluster me2c a rejoint l’alliance, alors que le cluster néerlandais se présente sous forme de deux entités : High Tech NL à Eindhoven et BCS NL à Nimègue.
A l’occasion de Semicon Europe qui se tient cette semaine à Dresde, six nouveaux centres ont rejoint l’alliance Silicon Europe : le pôle de compétitivité SCS (solutions communications sécurisées) en PACA, ainsi que Distretto Green & High Tech (Italie), MIDAS (Irlande), GAIA (Espagne), NMI (Grande-Bretagne) et mi-Cluster (Grèce). Ce n’est pas leur faire injure que de dire qu’ils n’ont pas la même envergure en nanoélectronique que les clusters fondateurs.
Fort de ce ralliement, Silicon Europe estime être le plus grand cluster technologique mondial rassemblant 2000 partenaires industriels et scientifiques (institutions de recherche, PME, acteurs mondiaux tels Philips, NXP Semiconductors, Globalfoundries, Intel, Infineon, STMicroelectronics, Schneider Electric et Thales). Sera-ce suffisant pour relever l’industrie européenne des semiconducteurs ? Réponse en 2018.