La 5G pourrait contribuer à créer 396 000 emplois en France
L’avènement de la 5G créera 22 millions d’emplois dans le monde (dont 9,5 millions en Chine) d’ici à 2035 et représentera pour ses contributeurs (opérateurs de réseau, fournisseurs de technologies et de composants, fabricants de terminaux et d’équipements d’infrastructures, développeurs d’applications et de contenus) une manne de 3500 milliards de dollars à cette échéance, selon une étude publiée par IHS Markit pour le compte de Qualcomm.
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Selon l’étude, entre 2020 et 2035, les sept principaux pays impliqués dans le développement de la 5G (Etats-Unis, Chine, Japon, Allemagne, Corée, France et Royaume-Uni) investiront collectivement chaque année quelque 200 milliards de dollars dans cette technologie (R&D et investissements de type capex). Dans les premières années, ces investissements concerneront surtout la R&D et le déploiement des réseaux, avant de laisser peu à peu la place aux déploiements d’applications et de services. Entre 2020 et 2035, les Etats-Unis et la Chine devraient ainsi dépenser respectivement 1200 et 1100 milliards de dollars dans la 5G (R&D et capex), soit respectivement 28% et 24% du total mondial.
Il est vrai que l’impact de la 5G sur l’économie mondiale semble sans limites : aucun secteur ou presque ne sera épargné par les possibilités de la 5G et globalement tous ces secteurs « touchés par la 5G » (commerce, éducation, transport, divertissement, et tout le reste …) produiront, selon l’étude, jusqu’à 12 300 milliards en biens et services permis par la 5G.
En France, la chaîne de valeur de 5G (opérateurs de réseau, fournisseurs de technologies et de composants, fabricants de terminaux et d’équipements d’infrastructures, développeurs d’applications et de contenus) devrait atteindre 85 milliards de dollars en 2035 et l’avènement de la 5G pourrait contribuer à créer 396 000 emplois. Des chiffres élevés, mais qui le sont peu en regard des autres grands pays pris en compte par l’étude (voir illustration).
Télécharger ci-dessous l’intégralité de l’étude (35 pages).
