Test et mesure : la dégradation de la conjoncture se poursuit
Au quatrième trimestre 2014, l’indice trimestriel de conjoncture du SIMTEC -Syndicat de l’Instrumentation de Mesure, du Test et de la Conversion d’Energie dans le domaine de l’Electronique-, a poursuivi sa chute tombant à 929,14. « A de rares exceptions près, peu de grands projets, pas de ruptures technologiques, ont caractérisé cette année 2014 », commente l’organisation professionnelle.
Même si le quatrième trimestre a été, comme à l’accoutumée en test en mesure, le plus fort de l’année, en valeur instantanée, l’indice trimestriel ramène l’activité de la profession à des valeurs observées en 2008-2009.
Dans le domaine des radiocommunications, les investissements liés à la 5G, toujours en cours de définition, ne sont pas encore d’actualité. En revanche, concernant les réseaux LTE (4G), la profession assiste à un transfert des investissements des opérateurs vers les installateurs.
Dans le domaine de l’aéronautique et de la défense, les investissements ont marqué le pas au cours du dernier trimestre 2014. « Les événements géopolitiques ne sont pas étrangers au ralentissement des investissements de nos grands donneurs d’ordre sur ce secteur », déplore le SIMTEC.
Le secteur automobile, avec une multiplicité de projets de voitures connectées et autonomes, tout comme l’arrivée prochaine de l’eCall ou du Car2Car, se porte plutôt bien tout comme le secteur de la recherche, dynamisée par les nombreux projets dans les fréquences millimétriques.
« L’année 2015 démarre sur le même faux-rythme que fin 2014 », analyse le SIMTEC qui reconnaît avoir peu de visibilité sur les investissements au-delà de trois mois.