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Toyota réduit de 100 000 à 150 000 véhicules ses prévisions de production pour novembre

Toyota réduit de 100 000 à 150 000 véhicules ses prévisions de production pour novembre

Illustrant les problèmes de pénurie de semiconducteurs qui continuent de perturber la production automobile mondiale, le constructeur japonais Toyota vient officiellement d’annoncer qu’il ne pourrait produire que 850 000 à 900 000 véhicules dans ses usines en novembre au lieu du million d’unités escompté.

Ce manque à produire va affecter approximativement 50 000 véhicules dans les usines de Toyota au Japon et entre 50 000 et 100 000 unités dans ses usines en dehors du Japon. Rappelons que Toyota a une usine en France à Onnaing, près Valenciennes, dans le département du Nord.

« Etant donné que nous connaissons toujours une pénurie de certaines pièces et que nous ne pourrons pas combler les déficits de production précédents, nous avons ajusté nos plans de production initiaux pour novembre », concède le constructeur qui déclare s’attendre « à ce que la pénurie de semi-conducteurs se poursuive à long terme ».

Toyota rappelle qu’il a été contraint d’effectuer des ajustements répétés à ses plans de production depuis août en raison d’une pénurie de semiconducteurs et pièces résultant de la propagation du Covid-19.

Le constructeur japonais confirme néanmoins ses prévisions de production annuelle pour l’exercice se terminant le 31 mars 2022 à environ 9 millions d’unités, en raison de l’assouplissement des restrictions liées au Covid-19 en Asie du Sud-Est, et de la réduction de sa production en septembre et octobre mpins forte que prévu. Elle devrait être de 100 000 à 150 000 unités, un montant inférieur à celui annoncé précédemment. Ainsi, ses productions mensuelles en septembre et octobre 2021 se situent entre 500 000 et 600 000 véhicules. En novembre 2020, la production mondiale de Toyota avait été de 830 000 véhicules.

Une pénurie de puces pour l’automobile jusqu’en 2023, voire 2024 ?

Citant des sources du secteur, le quotidien taïwanais DigiTimes écrit même ce matin que la pénurie mondiale de circuits intégrés automobiles devrait durer au-delà de l’année prochaine jusqu’en 2023 ou même 2024. Car l’électrification et véhicules et la prolifération des applications de données vont encore accélérer les besoins de semiconducteurs. En 2021, un véhicule électrique a besoin en moyenne de 770 puces, contre 560 circuits intégrés pour une voiture à moteur thermique, selon ces sources. La prolifération des applications 5G et AIoT stimule également la demande de semiconducteurs pour de nombreux secteurs industriels émergents. Cela aggravera la crise mondiale de l’approvisionnement en puces, qui afflige déjà les constructeurs automobiles et les vendeurs d’ordinateurs portables et d’autres appareils électroniques grand public, et alimentera également la concurrence entre l’automobile et d’autres secteurs pour l’approvisionnement en puces dans un contexte d’augmentation limitée des capacités de fabrication des fonderies, souligne le quotidien.

Voir l’article de DigiTimes

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