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Le marché automobile français a baissé de 3,2% en 2024, avec une part de l’électrique stable

Le marché automobile français a baissé de 3,2% en 2024, avec une part de l’électrique stable

Selon la Plateforme Automobile (PFA), le nombre d’immatriculations de voitures particulières neuves s’est établi à seulement 1,72 million d’unités en 2024, très loin des 2,2 millions de modèles immatriculés en 2019, avant le Covid. L’an dernier, la part de l’électrique atteint à 16,9%, contre 16,8% en 2023.

Si l’on se réfère à une récente présentation de la Plateforme Automobile (PFA), le marché automobile français a connu en 2024 la cinquième année consécutive avec un niveau d’immatriculations de voitures neuves très bas. Un total de 1,72 million de voitures particulières neuves ont ainsi été immatriculées en 2024, soit une baisse de 3,2% par rapport à 2023, année au cours de laquelle le marché avait connu un léger rebond dû à un phénomène de rattrapage consécutif à la forte pénurie de puces électroniques qui avait miné le secteur automobile en 2021 et 2022. Plus inquiétant encore, avec seulement 1,72 million d’unités, le niveau des immatriculations de voitures neuves en France en 2024 est resté très loin des 2,2 millions de modèles immatriculés en 2019, avant la crise du Covid.

En termes de motorisation (voir tableau ci-dessus), les parts de l’essence et du diésel ont poursuivi leur chute en 2024. Les motorisations essence ont ainsi représenté 29,5% des voitures neuves en 2024 contre 36,2% en 2023. Pour le diésel, on est passé de 9,7% en 2023 à 7,3% l’an dernier. A l’inverse, les motorisations hybrides ont confirmé leur attrait auprès des consommateurs français puisque les modèles hybrides ont représenté en 2024 42,8% des immatriculations de voitures neuves en 2024 contre 33,5% un an plus tôt.

Précisons toutefois que ces chiffres prennent en compte tout type de motorisations hybrides, allant de l’hybridation légère (mild hybride) ne permettant pas de rouler en mode tout électrique, à l’hybride rechargeable, en passant par le full hybride qui permet de concilier l’électrique et le thermique sans nécessiter de recharge externe au véhicule. Et si l’on regarde dans le détail, ce sont les modèles à hybridation légère et full hybride qui ont tiré le marché des véhicules hybrides vers le haut en 2024, alors que la part des déclinaisons hybrides rechargeables a baissé dans le même temps, passant de 9,2% en 2023 à 8,5% l’an dernier.

Enfin, la part des voitures neuves 100% électriques a stagné en 2024 à 16,9%, contre 16,8% en 2023. C’est la première fois que la part de l’électrique stagne en France : elle était de 2% en 2019, de 7% en 2020, de 10% en 2021 et de 13% en 2022. En valeur absolue, le marché de l’électrique a même légèrement baissé l’an dernier, à 291 143 immatriculations de voitures neuves, contre 298 525 unités en 2023. A noter que les motorisations 100% électriques à base d’hydrogène sont restées anecdotiques en France en 2024 avec seulement 529 voitures particulières neuves immatriculées.

Pour 2025, la PFA ne se montre guère optimiste, craignant une sixième année de suite à un niveau très bas pour le marché français des voitures particulières neuves. Des craintes alimentées par les fortes incertitudes politiques et économiques qui règnent actuellement en France, peu propices à l’achat de voitures neuves. Cela en dépit des efforts des constructeurs pour enrichir leur offre, en particulier dans le domaine de l’électrique qui devrait voir apparaître en 2025 des véhicules meilleur marché.

L’ensemble de la présentation de la PFA est disponible en cliquant sur ce lien.

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