Sandisk se sépare de Western Digital et entre en bourse
Près de dix ans après la méga fusion-acquisition avec Western Digital, Sandisk retrouve son indépendance en tant que société publique désormais cotée au Nasdaq. Spécialiste des mémoires flash, Sandisk compte profiter des nouvelles opportunités de marchés offertes par l’IA.
Le mariage aura quasiment duré 10 ans. En octobre 2015, Western Digital, spécialiste des disques durs, rachetait Sandisk, expert des disques SSD (état solide) et du stockage à mémoire flash (amovible, embarqué), dans le cadre d’une transaction estimée à l’époque à 19 milliards de dollars.
Mais aujourd’hui, plus d’un an après l’annonce par Western Digital d’un projet de scission de ses activités disques durs et mémoires flash, le divorce est désormais acté. Sandisk a annoncé cette semaine la finalisation de sa séparation avec Western Digital et a célébré son nouveau statut de société publique indépendante en étant désormais cotée au Nasdaq.
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© Sandisk
« Nous sommes ravis de nous lancer dans ce nouveau chapitre. Tout commence par l’innovation et la technologie Nand en est un formidable catalyseur. Parce que nous opérons sur des marchés forts et en croissance, il existe une formidable opportunité d’étendre notre rôle de leader mondial de l’innovation en matière de mémoire flash », assure David Goeckeler, Pdg de Sandisk.
Sandisk entend notamment surfer sur les nouvelles opportunités de marchés offertes par l’IA, tout en libérant la valeur de ses portefeuilles de produits dédiés au grand public et aux entreprises.