
Airbus Defence & Space lance son plan de restructuration

Après avoir conclu des accords qualifiés de constructifs avec ses partenaires sociaux, le groupe lance officiellement ce jour le plan de restructuration annoncé fin 2024, qui prévoit notamment de supprimer plus de 2000 postes, dont un quart en France.
Annoncé en octobre 2024 et détaillé en décembre, le plan de restructuration d’Airbus Defence & Space vient officiellement d’entrer en vigueur ce 1er juillet 2025, après que l’entreprise ait mené à bien tous les processus d’information et de consultation, tant au niveau européen que national, et ait conclu « des accords constructifs avec les partenaires sociaux ».
Rappelons que l’objectif de ce plan est « d’adapter l’organisation du groupe et de ses effectifs » à la lumière d’un environnement commercial toujours complexe, notamment dans le segment d’activité Space Systems où des charges financières importantes ont été enregistrées en 2023 et 2024.
Le plan prévoit notamment la suppression de 2043 postes – dont un peu plus d’un quart en France – d’ici la mi-2026. Conformément à ce qui était prévu au début du processus d’information et de consultation, aucun licenciement économique ne sera effectué. L’entreprise s’engage également à « minimiser l’impact sur ses salariés en utilisant toutes les mesures sociales disponibles ».

© Airbus Defence & Space
« Je remercie nos partenaires sociaux et nos collègues d’Airbus Defence and Space pour leur engagement constructif et leurs contributions tout au long de ce processus. Gérer le changement organisationnel n’est jamais simple, surtout lorsqu’il s’agit d’adapter nos effectifs, a salué Mike Schoellhorn, Pdg d’Airbus Defence & Space (photo). Le contexte géopolitique actuel exige une industrie européenne de la défense et de la sécurité plus forte, plus rapide et plus résiliente. Notre nouvelle structure répond à cette exigence grâce à une responsabilité globale et efficace de nos trois activités – Air Power, Space Systems et Connected Intelligence – et à une structure de coûts considérablement optimisée, tout en préservant la capacité à tirer parti de la croissance des dépenses de défense. »