L’Arcep dresse un premier bilan des expérimentations de la 5G industrielles dans la bande 3,8 – 4,0 GHz
Suite aux conclusions et recommandations de la mission 5G industrielle, l’Arcep a ouvert le 15 mars dernier, un guichet d’expérimentations dans la bande 3,8 – 4,0 GHz afin de favoriser l’accès des industriels et des acteurs « verticaux » (collectivités locales, universités, laboratoires de recherche, etc.) à la 5G.
A ce jour, 13 autorisations d’expérimentations ont été délivrées par l’Arcep, couvrant des secteurs variés de l’économie : acteurs des secteurs de l’industrie, de l’énergie ou encore de la santé.
Tous les détails de ces expérimentations sont à retrouver au sein du tableau de bord des expérimentations 5G publié sur le site internet de l’Autorité. Cette page sera régulièrement mise à jour jusqu’à la fin de la période d’ouverture du guichet d’expérimentation dans la bande 3,8-4,0 GHz.
L’Autorité de régulation rappelle que le guichet d’expérimentations dans la bande 3,8 – 4,0 GHz reste ouvert aux expérimentations. L’Arcep incite ainsi les acteurs économiques et industriels souhaitant disposer de fréquences à en faire la demande via le guichet d’expérimentations. Les modalités pratiques d’accès à ces fréquences sont disponibles sur ce lien.
Par ailleurs, l’Arcep rappelle que les acteurs des réseaux mobiles professionnels peuvent demander des fréquences pérennes dans la bande 2,6 GHz TDD via un portail numérique qui simplifie les démarches de l’accès aux fréquences. Cette bande reste aussi disponible aux autorisations expérimentales pour tester les cas d’usage avant de procéder à une demande pérenne.
Présentation de trois expérimentations réalisées dans la bande 3,8 – 4,0 GHz
Institut hospitalo-universitaire de Strasbourg
L’expérimentation, dans le cadre du projet franco-allemand « 5G-OR », vise à créer le démonstrateur d’une nouvelle génération de bloc opératoire communicant en réseau 5G privé, pour des interventions mini-invasives personnalisées et sécurisées, avec l’objectif d’améliorer le bénéfice pour les patients. L’équipe française associe deux instituts créés par le Programme des Investissements d’Avenir – l’Institut Hospitalo-Universitaire de Strasbourg et l’Institut de Recherche Technologique b<>com, ainsi que la société innovante RDS Diagnostics.
SNCF Réseau
Le projet « Living Labs 5G » se décompose en trois espaces afin de développer des environnements numériques de confiance et souverains, pour l’industrie et les voyageurs. Ils sont situés dans la ville de Rennes en gare, dans le Technicentre de maintenance adjacent en centre-ville, ainsi que dans le technicentre industriel situé au niveau de l’aéroport. En reliant ces trois espaces à l’aide de solutions de connectivité de nouvelles générations, la plateforme Living Labs permet d’expérimenter des usages liés aux voyageurs et aux expertises SNCF, en gare et en milieu industriel. Le « Living Labs 5G » a pour objectif d’être une plateforme d’innovation ouverte à des entreprises extérieures pour la mise en place d’expérimentations.
Capgemini
Capgemini enrichit son Lab 5G d’Issy-les-Moulineaux par de nouvelles capacités d’expérimentation dédiées aux cas d’usages de l’industrie du futur, complétant ainsi son réseau privé SA par un nouveau spectre dans la bande 3,8-4,0 GHz.