Les modules mémoires Dram DDR4 d’Innodisk résistent aux environnements (très) sévères
En plus de supporter des températures inédites (-40°C à +125°C), les modules Dram DDR4 Ultra Temperature d’Innodisk ont passé avec succès toutes une batterie de tests de résistance aux vibrations et aux chocs. Les applications automobiles sont ici visées.
De plus en plus d’applications industrielles nécessitent un traitement de données intensif dans des espaces très confinés, ce qui génère un dégagement de chaleur important. C’est notamment le cas des véhicules autonomes ou semi-autonomes et cela dès le niveau 2 d’autonomie qui correspond à des véhicules dotés de régulateurs de vitesse auto-adaptatifs et de systèmes de maintien dans la voie, déjà très gourmands en traitement de données.
« De plus en plus compacts, les systèmes embarqués sans ventilateur sont confrontés à des contraintes qui constituent un véritable casse-tête en termes de refroidissement. Or dans les applications stratégiques comme le véhicule autonome, les systèmes doivent être fiables malgré cet environnement inhospitalier pour l’électronique, car les problèmes de température peuvent nuire à l’efficacité de détection et d’identification des objets », indique-t-on chez Innodisk, le spécialiste des modules mémoires.
Conscient que les modules mémoires constituent un maillon faible en matière de tenue en température et de résistance aux environnements sévères rencontrés dans ce type d’applications, Innodisk a planché sur ce problème et affirme l’avoir résolu avec sa gamme de modules Dram DDR4 de la série « Ultra Temperature ». Capables de supporter des températures comprises entre -40°C et +125°C, ce qui est inédit pour ce genre de composants, selon Innodisk, ces modules mémoire vont bien au-delà de la classe industrielle classique (-20°C à +70°C ou -40°C à +85°C). Qui plus est, ils ont subi et surmonté toute une batterie de tests de fiabilité, notamment des tests de vibrations (selon la norme MIL-STD-810G 514.7), de choc thermique (MIL-STD-810G 503.6), de chute (ISTA-1A), de flexion (EIAJ-4072) et d’insertion/extraction du connecteur (100 cycles).
Pour en arriver à ce niveau, Innodisk a procédé à différents aménagements pour la fabrication de ses modules. Il a tout d’abord opté pour un connecteur robuste avec revêtement or de 45 µm en lieu et place des 30 µm généralement alloués à la plupart des DDR4 de classe industrielle. Par ailleurs, un procédé d’underfilling, qui consiste à injecter une résine sous les puces pour combler les vides, a été utilisé pour renforcer et protéger les joints de soudure des contraintes thermiques et mécaniques. Innodisk a également appliqué une couche de protection supplémentaire sur les composants vulnérables afin de protéger l’alliage d’argent de la corrosion par le soufre. Enfin, un capteur thermique intégré au module mémoire mesure et suit avec précision la température des modules.
Conforme à la qualification automobile AEC-Q200 et disponible pour échantillonnage en 16 ou 32 Go, la série Ultra Temperature d’Innodisk affiche une vitesse de 3 200 Mbit/s et se décline en versions SODIMM et SODIMM ECC.
