L’Europe sélectionne Orolia pour développer les prochaines balises de détresse
Le Français Orolia, spécialiste mondial des applications GPS critiques, annonce à travers sa division McMurdo, avoir été sélectionné par la Commission européenne (CE) pour diriger le développement de balises de détresse de nouvelle génération pour le système international de recherche et sauvetage par satellites COSPAS-SARSAT. Ces balises de détresse, qui permettent de sauver en moyenne 6 personnes par jour, équipent les bateaux, les avions ou des personnes évoluant dans des zones isolées.
Le projet HELIOS du groupe Orolia a été sélectionné dans le cadre de l’appel à projets du programme Horizon 2020 « Research and Innovation Program » de l’Union Européenne. Il bénéficiera d’une enveloppe de 3,5 millions d’euros, pouvant potentiellement être étendu à 5,5 millions d’euros.
En tant que coordinateur du projet, McMurdo recevra près de 2,4 millions d’euros au cours des trois prochaines années. Le contrat, qui sera officiellement signé le 1er décembre prochain, porte sur le développement de balises de détresse de nouvelle génération pour l’aviation et la marine.
McMurdo animera un consortium de sociétés et d’experts métier européens aux compétences reconnues, tels qu’Air France, le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES), Cobham Aerospace Communications et d’autres sociétés possédant des expertises en aéronautique, communications par satellite, balises radiofréquences, opérations de sauvetage ou conception de vêtements de protection.
Sous la direction de McMurdo, le consortium HELIOS sera invité à proposer des solutions reposant sur le système de recherche et sauvetage Cospas-Sarsat de nouvelle génération MEOSAR, qui simplifiera les opérations de sauvetage en détectant et en repérant avec précision le signal d’une balise de détresse presque instantanément contre plusieurs dizaines de minutes actuellement. Le programme MEOSAR est en cours de déploiement dans le monde entier et rentrera progressivement en service opérationnel à partir de 2016.
Plus d’infos sur le programme MEOSAR et Galileo