L’Imec grossit de 1000 chercheurs en fusionnant avec iMinds
Le centre de recherche en nanoélectronique IMEC de Louvain, en Belgique, a annoncé vendredi un projet de fusion avec son compatriote iMinds, un centre de recherches à dominante logicielle dont le siège est implanté à Gand. Le nouvel ensemble, qui gardera le nom d’Imec, devrait être créé d’ici la fin de l’année, rassemblant 3500 chercheurs au niveau mondial au profit des recherches dans l’économie numérique.
L’Imec est très actif dans la R&D en nanoélectronique et a noué des partenariats avec les principaux ténors mondiaux des semiconducteurs. L’institut de recherches de Louvain, qui a des bureaux en Belgique, aux Pays-Bas, mais aussi à Taïwan, aux Etats-Unis, en Chine, en Inde et au Japon, compte un effectif d’environ 2500 personnes dont près de 800 résidents industriels et chercheurs invités. En 2014, le centre de R&D a réalisé un chiffre d’affaires de 363 millions d’euros liés à ses prestations d’études.
De son côté, iMinds, implanté à Gand, est un incubateur et un centre de recherche dans le numérique faisant appel à quelques 1000 chercheurs de 50 nationalités. Les domaines de recherche d’iMinds ont trait notamment à l’Internet des objets, et à la sécurité et à la protection des données.
« La prolifération de l’Internet de toute chose a créé un besoin pour des solutions qui intègrent à la fois le matériel et le logiciel. Ces produits novateurs qui servent au mieux l’économie numérique de demain ne peuvent être développés que grâce à l’interaction intense entre ces deux mondes. Il y a des possibilités infinies dans des domaines tels que les soins de santé durable, les villes intelligentes, la fabrication intelligente, les finances intelligentes, la mobilité intelligente, les réseaux d’énergie intelligents, etc. Les centres de recherche tels que l’Imec, avec son expertise réputée dans le développement matériel et iMinds, un expert dans les applications logicielles et les TIC, sont bien placés pour donner vie à ces concepts », explique Luc Van den hove, président et CEO de l’Imec.
Dans la pratique, iMinds deviendra une unité d’activités au sein de l’Imec, d’ici la fin de l’année.
