L’Internet des objets plébiscité d’abord dans les pays émergents
Une enquête réalisée par le distributeur Farnell element14, qui s’adresse à une communauté en ligne de plus de 300 000 ingénieurs électroniciens, confirme l’indéniable attrait des consommateurs pour l’Internet des objets et ses applications. Si l’enthousiasme est mondialement partagé, c’est toutefois dans les pays émergents que les attentes sont les plus fortes. La France si distingue par ses craintes concernant le respect de la vie privée.
L’enquête a été menée auprès de 3500 personnes en Amérique du Nord, en Europe, en Asie et en Australie. 43% des personnes interrogées considèrent qu’il sera bénéfique de connecter de plus en plus d’objets et de terminaux à Internet. Mais l’amplitude de l’engouement pour l’IoT n’est pas le même dans les pays matures que dans les pays en développement.
Ainsi, 31% des personnes interrogées en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et en Australie se déclarent favorables à connecter de plus en plus de produits à Internet dans leur foyer. Mais ce taux grimpe à 71% chez les consommateurs en Chine et en Inde.
Les Chinois et les Indiens sont respectivement 73% et 86% à considérer que « plus le monde sera connecté à Internet, mieux ce sera ». En France, en Allemagne, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et en Australie, ce taux tombe à 55%.
En Chine et en Inde, respectivement 66% et 63% des personnes interrogées se déclarent favorables à porter des montres intelligentes ou des lunettes connectées. Ils ne sont que 26% dans les pays matures.
Concernant les implications de l’IoT sur le respect de la vie privée, la France se distingue par ses préoccupations dans ce domaine. 81% des personnes interrogées pointent ce problème quand ils ne sont que 77% à souhaiter des règles claires et transparentes dans les autres pays.
Globalement, ce sont encore les Chinois et les Indiens qui se déclarent les plus accros à leurs gadgets électroniques et à la technologie (respectivement 63% et 59% des réponses), quand ils ne sont que « seulement » 50% en Allemagne et en Grande-Bretagne.
Qu’on se le dise : les ingénieurs de conception en Inde et en Chine ne s’en laisseront pas compter par les Occidentaux pour développer au plus vite leurs projets ayant trait à l’Internet des objets.