
Menta signe avec Renesas un accord de licence portant sur ses IP eFPGA

En proposant des blocs de cellules programmables sous forme d’IP intégrables dans des Asic et des SoC, le Niçois va permettre au groupe japonais d’accélérer le développement de sa gamme de FPGA, un secteur sur lequel Renesas n’est présent que depuis fin 2021.
La société niçoise Menta, spécialiste de la logique programmable embarquée (eFPGA) sous forme d’IP, vient de signer un accord de licence pluriannuel avec Renesas Electronics portant sur sa propriété intellectuelle eFPGA. Cet accord permettra notamment au groupe japonais d’accélérer le développement de sa gamme ForgeFPGA de FPGA d’entrée de gamme basse consommation destinée aux applications bas coût nécessitant moins de 5000 portes logiques. Rappelons que Renesas est présent depuis seulement 2021 sur le marché des FPGA suite au rachat de Dialog Semiconductor.
Cette licence donne accès à la propriété intellectuelle eFPGA de Menta, livrable en quelques jours via un code RTL (Register-Transfer Level). La licence inclut également Menta Origami Programmer, la plateforme de Menta qui permet de générer un code binaire de FPGA à partir du RTL, et qui fournit des outils de placement et de routage s’intégrant à la plateforme logicielle GoConfigure de Renesas. Cet ensemble devrait permettre au Japonais d’acquérir l’agilité nécessaire pour répondre aux évolutions rapides des marchés des FPGA avec des solutions sur mesure et évolutives.
Créée en 2007 et basée à Sophia Antipolis, Menta fournit ce qu’elle estime être à ce jour la seule solution industrialisée européenne en matière de logique programmable embarquée (eFPGA) en proposant des blocs de cellules programmables sous forme d’IP intégrables dans des Asic et des SoC. Basée sur des cellules standard et sur un ensemble d’outils de pointe, l’architecture adaptable des eFPGA de Menta offre un haut degré de personnalisation et d’efficacité des tests, ainsi qu’une montée en volumes rapide pour la conception de SoC, et cela dans n’importe quelle fonderie, selon la société. De quoi répondre, notamment, à la problématique d’obsolescence induite par l’IA dont les algorithmes évoluent quatre fois plus rapidement que le rythme de production des puces.