Nokia promet de sanctuariser sa présence de R&D en France
Elargi d’Alcatel-Lucent, le futur Nokia a l’intention d’être un contributeur important de développement de l’écosystème technologique élargi et un moteur de l’innovation en France. Conformément à cet objectif, Nokia a l’intention va créer un Centre d’excellence R&D en 5G, ouvrir un laboratoire de Cyber-Sécurité dans l’Hexagone, similaire à son installation existante à Berlin, afin de soutenir la collaboration européenne sur ces questions. Une attention particulière sera également apportée à la recherche actuelle dans les réseaux mobiles et aux « Bell Labs ».
Lors de la présentation de ce matin Michel Combes, qui ne fera pas partie de l’organigramme du groupe élargi, a précisé que le nouveau groupe avait pris l’engagement d’embaucher 500 chercheurs de plus dans l’Hexagone, pour passer de 2000 à 2500 chercheurs, soit une augmentation des effectifs de recherche de 25%.
A la clôture de la transaction, Nokia a également l’intention d’établir un fonds d’investissement de 100 millions pour investir dans des start-ups en France avec une spécialisation sur l’Internet des objets et de l’Internet Industriel.
Nokia a l’intention de maintenir l’emploi en France au niveau de ce qu’il sera à l’issue du plan SHIFT d’Alcatel-Lucent, avec une attention particulière sur les sites clés de Villarceaux (Essonne) et Lannion (Côtes d’Armor). De plus, la société envisage d’étendre l’emploi en R&D avec la création de plusieurs centaines de postes de jeunes diplômes dotés des compétences dans les technologies du futur, y compris la 5G. Pour assurer la continuité du support client, les fonctions de services d’avant et d’après vente seront aussi maintenues, assure le groupe finlandais.