Sélectionner une page

Le projet de Lacroix Electronics labellisé « vitrine industrie du futur »

Le projet de Lacroix Electronics labellisé  « vitrine industrie du futur »

Christophe Sirugue, secrétaire d’état chargé de l’industrie, a réuni hier à Paris le comité de pilotage du programme Industrie du futur. Le ministre a annoncé sa volonté de renforcer ce programme de modernisation du tissu productif français porté par l’Alliance Industrie du futur. A cette occasion, il a remis les trophées des vitrines de l’Industrie du futur à 12 entreprises présentes en France, les récompensant de l’exemplarité de leur démarche industrielle. Parmi elles, Lacroix Electronics est la première entreprise, dans son domaine d’activités, à bénéficier de ce label.

aif-121016Le label ‘’Vitrine Industrie du Futur’’ a été décerné au site industriel de Lacroix Electronics, situé à Saint-Pierre-Montlimart dans le Maine-et-Loire (49). Le projet conçu pour ce site industriel met en œuvre l’automatisation, la numérisation des moyens de production et des processus, en accompagnant son personnel dans ce processus de novation : automatisation de postes de travail collaboratif, nouveaux outils de lecture optique, automatisation du comptage des composants par rayons X, outils numériques de simulation logistique ou de coopération projets. L’interaction du site avec son environnement a également été prise en compte. Le projet se préoccupe aussi d’ouvrir ses systèmes d’information de pilotage et d’outils experts à ses clients et fournisseurs.

Le champ d’activité des 11 autres entreprises lauréates « Vitrine Industrie du Futur » couvre de nombreux secteurs : Daher (aéronautique), Bosch (automobile), CMN – Constructions Mécaniques de Normandie (chantiers navals), Air Liquide France Industrie (gaz industriels), la SNCF (transport ferroviaire), Sew-Usocome (systèmes d’entraînement), Arkema (composite thermoplastique), XYT(modèles de véhicules innovants), SNR Cévennes (fabrication de roulements), Safran Aircraft Engines (motoriste aéronautique), Airbus Helicopters (aéronautique).

Le ministre a fixé trois priorités pour les prochains mois

sirugue-121016La première priorité est d’ancrer la dynamique du programme Industrie du futur sur le terrain en se concentrant sur les PMI et les ETI. L’ambition du programme d’accompagnement de ces entreprises sera portée de 2000 à 3400 entreprises bénéficiaires à fin 2016 puis à 4300 fin 2017. Le ministre a souhaité que l’ensemble des filières industrielles du Conseil national de l’industrie soient associées. Treize ambassadeurs ont également été nommés par l’Alliance Industrie du futur : ils iront à la rencontre des chefs d’entreprise dans les régions pour les sensibiliser aux enjeux de l’industrie du futur.

La deuxième priorité est de faire connaître et de faire valoir les solutions technologiques françaises en France et à l’étranger. C’est dans ce cadre que le ministre a remis les trophées des vitrines de l’Industrie du futur aux 12 entreprises précitées. Le ministre a également dévoilé le programme du salon international Industrie du futur qui aura lieu du 6 au 9 décembre 2016 à Villepinte, autour de démonstrateurs, de conférences et d’expositions.

La troisième priorité est de préparer les évolutions des métiers et des compétences en adaptant la formation initiale et continue. Le ministre a demandé au Conseil national de l’industrie et à l’Alliance Industrie du futur de faire des propositions au gouvernement d’ici la fin de l’année.

2000 déjà concrètement aidées

Un peu plus d’un an après le lancement de l’Alliance Industrie du Futur, 15 0000 entreprises françaises ont été « sensibilisées » à la problématique de renouveau industriel par l’AIF, et plus de 2000, auront été concrètement accompagnées dans leur effort de modernisation. Il s’agit d’abord de sensibiliser et d’entraîner les entreprises à opérer cette transformation et donc investir dans l’industrie du futur. C’est le rôle des ambassadeurs (un par région) nommés par l’AIF et des correspondants régionaux.  Il s’agit ensuite via une action directe des conseils régionaux et grâce à l’appui d’un réseau de 500 experts de l’industrie du futur, de réaliser des diagnostics, au niveau de chaque région, à destination des PME et ETI industrielles.

Il s’agit aussi d’inciter ces entreprises à utiliser les avantages fiscaux disponibles permettant une aide concrète et immédiate à la modernisation et à la transformation – 2,5 milliards d’euros d’avantages fiscaux de suramortissement ont été accordés aux entreprises investissant dans la modernisation de leur outil de production entre le 15 avril 2015 et le 16 avril 2016 – mais aussi de les orienter vers les prêts « industrie du futur » portés par la BPI – 2,1 milliards d’euros de prêts supplémentaires de développement devraient être accordés aux entreprises dans les deux ans à venir.

Les autres axes d’action prioritaires définis par l’alliance industrie du futur sont le développement de l’offre technologique du futur,  la préparation de l’homme à l’industrie du futur, la promotion de l’industrie du futur, le renforcement des actions de normalisation à l’international et la valorisation de l’offre technologique existante.

L’Alliance Industrie du Futur, association loi 1901, rassemble et met en mouvement les compétences et les énergies d’organisations professionnelles, d’acteurs scientifiques et académiques, d’entreprises et de collectivités territoriales, notamment les régions, pour assurer, en particulier, le déploiement du plan Industrie du Futur. Elle organise et coordonne, au niveau national, les initiatives, projets et travaux tendant à la modernisation et à la transformation de l’industrie en France, notamment par l’apport du numérique. Elle s’appuie pour cela sur des groupes de travail dédiés. Son action est relayée en régions par des plateformes régionales, s’appuyant sur les réseaux des membres de l’Alliance, les collectivités pour accompagner les PME/ETI au plus près du terrain.

L’Alliance Industrie du Futur rassemble 23 membres : l’Association Française de Mécanique (AFM), l’Association Française des Pôles de Compétitivité (AFPC), Arts & Métiers ParisTech, CCI France, le CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives), le cercle de l’industrie, le CESI (Centre des Etudes Supérieures Industrielles), le CETIM (Centre technique des industries mécaniques), la FIEEC (Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication), la FIM (Fédération des industries mécaniques), la fédération de la plasturgie, le Gimélec (Groupement des industries de l’équipement électrique, du contrôle-commande et des services associés), l’Institut Mines-Télécom, l’institut de soudure, le pôle de compétitivité EMC2,  la PFA (Plateforme automobile), le SYMOP (Syndicat des machines et technologies de production), le Syntec Numérique (syndicat professionnel des éditeurs, et sociétés de Conseil en Technologies), TECHINFRANCE  (Association Française des Éditeurs de Logiciels et solutions Internet), l’UIC (Union des industries chimiques) et l’UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie), l’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie Paca (UIMM Paca) et l’Union Nationale des Industries Françaises de l’Ameublement (UNIFA).

ALLEZ A L'ESSENTIEL !

Recevez notre newsletter par email  

You have Successfully Subscribed!

Pin It on Pinterest

Share This