Reconnaissance faciale : Smart Me Up lève 2 millions d’euros
La start-up grenobloise, spécialiste de la reconnaissance faciale, annonce avoir bouclé un financement de deux millions d’euros auprès d’investisseurs privés (Xavier Niel, Jacques-Antoine Granjon, Jean-David Blanc, Cyril Grislain) et de la Banque publique d’investissement (BPI). Fondée en 2012 par Loïc Lecerf, docteur en intelligence artificielle, Smart Me Up est une entreprise spécialisée dans la reconnaissance faciale embarquée. La technologie développée par la start-up peut être embarquée dans des objets connectés, ou non, des automobiles, des dispositifs de surveillances et de sécurité. L’entreprise travaille déjà pour Photomaton, la SNCF.
Fondée en 2012, Smart Me Up a mis au point une technologie unique de reconnaissance faciale embarquée. Cette technologie permet d’intégrer la reconnaissance faciale dans n’importe quelle caméra, et amener l’intelligence artificielle dans notre quotidien (voitures, objets de la maison, lieux publics, smartphones, drones, robots, etc.).
Bon nombre d’objets connectés intègreront des caméras afin d’analyser leur environnement, de comprendre et de s’adapter intelligemment à l’utilisateur. Grâce à Smart Me Up, les objets pourront en particulier caractériser l’humain (genre, âge, attributs, métriques…), analyser son comportement (émotion, fatigue, attention), l’identifier en temps réel, ou collecter des informations en vue d’une valorisation future.
Smart Me Up a pour ambition de devenir leader technologique et acteur incontournable pour l’essor de l’intelligence artificielle des objets connectés, marché en croissance de 30% qui devrait atteindre 6 milliards d’objets d’ici la fin de l’année 2016.
Après trois ans de recherche et développement, pour mettre au point la technologie capable d’extraire en temps réel l’ensemble des informations disponibles sur les visages tout en gardant des coûts de traitement faibles, Smart Me Up entame une phase d’accélération de sa commercialisation et de son développement international.
Aujourd’hui déjà active auprès de Photomaton ou d’acteurs publics comme la SNCF, l’entreprise souhaite se développer sur le segment des maisons connectées (objets intelligents capables de comprendre leurs environnements et s’adapter aux habitudes des utilisateurs), de l’automobile (identification du conducteur, analyse de l’attention ou détection de la somnolence), de la sécurité et des lieux public (permet d’alerter sur un danger, de détecter une fraude et l’identification) du marché des semiconducteurs (intégration de la technologie directement au cœur d’un microprocesseur) et du secteur du commmerce e détial (analyse qualitative des clients en magasin et marketing interactive).