Reflex CES prend le contrôle d’ApisSys
Spécialisée dans la conception et la fabrication de cartes et systèmes électroniques embarqués complexes, Reflex CES annonce l’acquisition de ApisSys, une société française spécialisée dans la fourniture de solutions de conversion de données et de traitement du signal à grande vitesse pour les applications de défense.
Peu de temps après la réorganisation du capital de la société, soutenue par Crédit Mutuel Equity et le fonds Definvest du ministère des Armées géré par Bpifrance en s’appuyant sur l’expertise de la Direction générale de l’armement (voir notre article), les managers de Reflex CES réalisent ainsi leur première acquisition stratégique.
Fondée en 2000, Reflex CES est implantée à Lisses (91) et en Californie (USA), réalise 25 millions d’euros de chiffre d’affaires et compte plus de 80 collaborateurs. Pour ses clients du secteur de la défense, de la cybersécurité, des biosciences, de l’instrumentation ou encore de la finance, Reflex CES propose des solutions à base de FPGA (« Field Programmable Gate Arrays » ou « réseaux logiques programmables ») allant de réalisations sur mesure à des produits standards commercialisés en catalogue. Le FPGA est une solution technologique répondant aux problématiques de traitement de données massives très rapides, adaptée à de nombreuses applications nécessitant des capacités de reprogrammation et d’adaptabilité, tout en permettant un court time-to-market.
Pour sa part, ApisSys fournit des solutions matérielle, firmware et logicielles autour du format VPX pour des applications de défense et de l’industrie.
« Le but de notre récente opération capitalistique était simple : renforcer le plan de développement en cours par une stratégie de croissance externe ciblée. C’est dans ce contexte que nous venons d’acquérir la société ApisSys pour accentuer notre positionnement sur le marché de la défense. Je suis particulièrement fier de l’aboutissement de ce projet stratégique qui matérialise une première étape dans notre feuille de route. Nous comptons d’ailleurs continuer sur cette voie avec d’autres cibles dans ce contexte de souveraineté industrielle », explique Sylvain Neveu, président du groupe Reflex CES.