Thales livre les 3 premiers systèmes de mini-drones de reconnaissance à l’armée de Terre
À l’issue d’opérations de vérification menées sur le site d’Elancourt de Thales et sur le site de DGA Techniques terrestres, la DGA vient d’autoriser la livraison par Thales à l’armée de Terre des trois premiers systèmes de mini-drones de reconnaissance (SMDR). Conformément à la Loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025, 10 autres systèmes de mini-drones de reconnaissance doivent être livrés d’ici fin 2020.
Destinés à assurer des missions de détection, de reconnaissance et d’identification, ils succèdent au système DRAC (drone de renseignement au contact) en service depuis 2008. Livrés à la Section technique de l’armée de Terre (STAT) pour être expérimentés par des opérationnels, ils pourront être déployés en opération d’ici la fin de l’année 2020.
Deux fois plus performant que son prédécesseur, ce nouveau système de mini-drones doit permettre à l’armée de Terre de renforcer sa capacité de renseignement au plus près de la zone de contact. SMDR se compose de trois drones identiques Spy’Ranger et d’une station sol. Équipé d’une boule optronique haute définition fonctionnant de jour comme de nuit, il offrira des performances accrues de détection, de reconnaissance et d’identification. D’une envergure de près de 4 m et d’un poids de 15 kg, le drone dispose d’une autonomie de l’ordre de 2h30.
Le système est déployé en 12 minutes par une équipe de deux combattants (installation de la rampe de lancement, assemblage du drone, initialisation de la station sol et réalisation des tests avant décollage). Grâce à sa liaison de données issue de l’étude amont ELSA(*), le drone peut transmettre en temps réel et de façon fiable et sécurisée les flux de vidéo haute définition jusqu’à 30 km de la station sol.
La LPM 2019-2025 prévoit la livraison de 10 autres systèmes de mini-drones de reconnaissance avant fin 2020. L’armée de Terre disposera d’ici à 2021 d’un parc de 35 systèmes. Ces systèmes bénéficieront d’un soutien en termes de formation, de logistique et de maintenance pendant 10 ans.
(*)ELSA : Etude et démonstration d’une liaison de données universelle des systèmes autonomes aéroterrestres