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TSMC va encore augmenter sa part de marché en 2024

TSMC va encore augmenter sa part de marché en 2024

Selon TrendForce, la part de TSMC sur le marché de la fonderie de semiconducteurs devrait passer de 59% l’an dernier à 62% cette année. Le Taïwanais compte faire du Japon un pôle stratégique de son développement hors de son territoire.

Selon un récent rapport de TrendForce, TSMC reste l’incontestable numéro un de la fonderie de semiconducteurs avec une part d’environ 59% d’un marché global estimé par l’analyste à 117,5 milliards de dollars. Viennent ensuite Samsung avec 11% et un tir groupé constitué d’UMC, de GlobalFoundries et de SMIC avec une part de l’ordre de 6% pour les deux premiers et de 5% pour le troisième.

Le rapport de force devrait peu évoluer en 2024, selon TrendForce, si ce n’est que TSMC devrait encore accroître son avance sur la concurrence en portant sa part de marché à 62% alors que le marché de la fonderie devrait progresser de 12% cette année, pour s’établir à 131,6 Md$. « Non seulement TSMC est un large leader en termes de chiffre d’affaires, mais en plus, il mène un développement de son outil de production dans des lieux stratégiques hors de son territoire, tels qu’aux États-Unis, au Japon et en Allemagne, comme sites clés pour ses usines matures et avancées », souligne TrendForce.

© TrendForce

L’analyste constate d’ailleurs que les projets de TSMC au Japon sont ceux qui avancent avec le rythme de plus soutenu, certains projets étant même en avance sur le calendrier initial. Ce qui fait dire à TrendForce que « TSMC est sur le point de façonner le paysage japonais des semiconducteurs au cours de la prochaine décennie ».

L’analyste en veut pour preuve l’inauguration il y a quelques jours de l’usine TSMC de Kumamoto (JASM) qui constitue pour le fondeur taïwanais la première étape de la mise en place d’une capacité de production de grande ampleur au Japon. Alors que TSMC a déjà annoncé une seconde usine sur son site de Kumamoto, une troisième usine pourrait également voir le jour au Japon autour des procédés 6/7 nm, voire 5 nm ou même 3 nm, selon TrendForce, mais le lieu d’implantation n’est pas encore connu.

Au-delà, comme le souligne TrendForce, la création par TSMC d’un centre de recherche sur les circuits 3D à Ibaraki et son projet d’usine de conditionnement avancé au Japon démontrent l’engagement du Taïwanais en faveur d’une présence à spectre complet sur l’archipel, de la fabrication des puces à leur conditionnement, en passant par leur test.

Plus généralement, l’analyste observe que, grâce aux efforts concertés de l’industrie, du gouvernement et du monde universitaire, le Japon est sur le point de créer un écosystème complet de fabrication de semiconducteurs, marquant un renouveau du pays dans ce domaine. « La place forte occupée par le Japon dans les secteurs amont de l’industrie des semiconducteurs – grâce à des leaders comme TEL, JSR, Screen, Sumco et Shin-Etsu – le positionne de manière unique pour l’avenir », indique TrendForce. Sans oublier, bien sûr, l’usine 2 nm que Rapidus, société soutenue par le gouvernement japonais et huit grandes entreprises nippones, est actuellement en train de construire pour une mise en service prévue en 2027.

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