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Un accord déjà conclu entre Airbus, Thales et Leonardo dans le spatial ?

Un accord déjà conclu entre Airbus, Thales et Leonardo dans le spatial ?

Les trois industriels européens auraient conclu un accord-cadre visant à fusionner leurs activités respectives dans le domaine des satellites, selon Reuters, avec pour objectif de concurrencer les Etats-Unis et la Chine dans ce domaine.

Cela fait plus d’un an qu’Airbus, Thales et Leonardo discutent de la possibilité de créer une entité commune qui regrouperait leurs activités respectives dans le domaine des satellites avec l’ambition de concurrencer les acteurs chinois et américains du secteur, en particulier Space X, l’entreprise d’Elon Musk dont le développement de la constellation Starlink est spectaculaire.

Lors de la présentation de ses résultats 2024, en février dernier, la direction d’Airbus avait d’ailleurs confirmé la tenue de discussions avec Thales et le groupe italien Leonardo au sujet d’une fusion potentielle de leurs activités spatiales.

© Airbus

Si rien n’est encore fait, les choses semblent avancer. Selon Reuters, Airbus, Thales et Leonardo auraient d’ores et conclu un accord-cadre concernant le rapprochement de leurs activités dans le domaine des satellites. Une réunion extraordinaire du conseil d’administration de Leonardo aurait même été tenue hier afin d’évoquer les détails de cet accord. Ces informations n’ont cependant pas été confirmées par les trois industriels.

Rappelons qu’au printemps dernier, Airbus, Thales et Leonardo auraient déjà déposé auprès de la Commission européenne un avant-projet visant à regrouper leurs activités spatiales sous une bannière commune. Même si la signature de cet accord-cadre était confirmée, ce ne serait que le début d’un long processus qui doit notamment passer par l’examen de la Commission européenne en matière de concurrence.

Certains syndicats ont déjà fait part de leurs craintes sur l’emploi d’une telle fusion ainsi que sur les répercussions potentielles au niveau des agences spatiales, qu’elle soit française (CNES) ou européenne (ESA), qui pourraient voir leur pouvoir amoindri.

Rappelons que Thales et Leonardo disposent déjà d’une co-entreprise dans le domaine du spatial, Thales Alenia Space, détenue à 67% par le premier et à 33% par le second.

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