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Un impact négatif sur l’économie mondiale plus important que l’épidémie de SRAS

Un impact négatif sur l’économie mondiale plus important que l’épidémie de SRAS

Pour IHS Markit, le coronavirus aura un effet négatif plus important sur l’économie mondiale que l’épidémie de SRAS en 2003. Au moment du SRAS, la Chine était la sixième économie en importance, ne représentant que 4,2% du PIB mondial. La Chine est désormais la deuxième économie mondiale, avec 16,3% du PIB mondial.

Si les mesures de confinement actuelles et sans précédent en Chine restent en place jusqu’à fin février, et sont levées progressivement à partir de mars, l’impact économique qui en résultera sera concentré au premier semestre 2020, avec une réduction du PIB réel mondial de 0,8% au 1er trimestre et 0,5% au 2e trimestre, prévient le cabinet d’études américain. Dans ce scénario, le coronavirus et les mesures qui en découleront réduiront le PIB réel mondial de 0,4% en 2020. A contrario, IHS Markit prévoit que la levée des mesures de confinement ajoutera 0,4% au PIB réel mondial en 2021.

Si les mesures de confinement commencent à se lever le 10 février, l’impact sur le PIB mondial sera plus limité, entraînant une réduction de 0,1% de la croissance du PIB mondial en 2020 et de 0,4% de la croissance annuelle de la Chine.

Les effets du coronavirus sont les plus prononcés dans la consommation des ménages et quelque peu atténués dans le secteur industriel car les usines sont à cette saison inactives pendant le Nouvel An chinois. Néanmoins, à bien des égards, l’économie chinoise est plus vulnérable aujourd’hui qu’elle ne l’était en 2003, sa productivité et sa croissance économique ralentissant déjà sous les effets du conflit commercial sino-américain.

Quelques données fournies par IHS Markit :
-En 2002, la Chine avait contribué à 23% de la croissance du PIB mondial, en 2019, la Chine a contribué à environ 38% de la croissance mondiale.

-La part de la Chine dans la valeur ajoutée manufacturière mondiale est passée de 6,7% en 2002 à 30,5% en 2019. Au cours de cette même période, la part de la Chine dans la valeur ajoutée manufacturière pour les produits de haute technologie est passée de 7,2% à 26,3%.

-La fabrication représente désormais 29,3% de l’économie chinoise, en légère hausse par rapport à 27,1% en 2002

Impact sur l’industrie automobile

Les 11 provinces chinoises qui ont annoncé un allongement de la période de vacances sont responsables de plus des deux tiers de la production de véhicules automobile en Chine, avec une perte de production prévue au premier trimestre d’environ 350 000 unités (-7%) si elles sont inactives jusqu’au 10 février 2020. Si la situation persiste jusqu’à la mi-mars et que les usines des provinces adjacentes sont également au ralenti, la perturbation de la chaîne d’approvisionnement à l’échelle de la Chine causée par les pénuries de pièces du Hubei, un important centre de composants, pourrait avoir un impact de grande envergure. Dans ce scénario, IHS Markit prévoit une perte potentielle de production de plus de 1,7 million d’unités pour le premier trimestre, soit une baisse d’environ 32,3% par rapport à ses attentes d’avant la crise.

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