76 millions de véhicules connectés d’ici 2023 ?
IDC prévoit que les livraisons mondiales de véhicules connectés, comprenant des options de connectivité cellulaire native ou en seconde monte, atteindront 51,1 millions d’unités en 2019, soit une augmentation de 45,4% par rapport à 2018. À l’horizon 2023, IDC s’attend à ce que les livraisons mondiales atteignent 76,3 millions d’unités, soit un taux de croissance annuel moyen de 16,8% sur cinq ans.
IDC définit un véhicule connecté comme un véhicule ou un camion utilitaire léger intégrant une connexion de réseau étendu sans fil dédiée à un réseau cellulaire qui s’interface avec les données du véhicule (passerelles, logiciels ou capteurs, par exemple). Les véhicules récents sont livrés avec un système embarqué de connectivité installé en usine. Les véhicules plus anciens se connectent généralement via un périphérique acheté en seconde monte, qui est une unité matérielle et logicielle autonome installée dans le port OBDII du véhicule.
L’engagement des marques automobiles à fabriquer des équipements standard cellulaires embarqués a constitué une avancée majeure dans l’arrivée des véhicules connectés. Selon IDC, d’ici 2023, près de 70% des nouveaux véhicules légers et poids lourds dans le monde seront livrés avec une connectivité intégrée. De même, IDC prévoit que près de 90% des nouveaux véhicules aux États-Unis seront livrés avec une connectivité intégrée d’ici 2023.
La croissance soutenue du marché des véhicules connectés est motivée par une multitude de facteurs, notamment la demande des consommateurs, la capacité des constructeurs automobiles à mieux utiliser les véhicules connectés pour réduire les coûts et générer des revenus, l’évolution de la réglementation gouvernementale et les investissements des opérateurs de réseau cellulaires pour créer de nouveaux services.
« L’écosystème automobile positionne le véhicule comme la prochaine plateforme numérique émergente. Le déploiement de masse de la connectivité native ou en seconde monte sera essentiel pour libérer son potentiel », a déclaré Matt Arcaro, auteur de l’étude chez IDC.