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Passifs intégrés : Murata crée un laboratoire commun avec trois labos du CNRS

Passifs intégrés : Murata crée un laboratoire commun avec trois labos du CNRS

Pour préparer les nouvelles générations de composants passifs intégrés, la filiale française du groupe japonais Murata, à Caen, a choisi de créer le Laboratoire commun de dispositifs passifs intégrés de Normandie (IPDN, Integrated Passives Devices of Normandy), avec trois laboratoires de recherche du CNRS.

Rappelons que cette activité de Murata en France est issue du rachat en octobre 2016, d’IPDiA, entreprise spécialisée dans le développement et la fabrication de composants passifs intégrés sur silicium, crée en 2009 par Franck Murray (voir notre article).

Le Centre de recherche sur les ions, les matériaux et la photonique, le laboratoire de Cristallographie et sciences des matériaux et le Groupe de recherche en informatique, image, automatique et instrumentation de Caen, apportent respectivement leurs compétences en physique des matériaux, chimie des matériaux, et caractérisation électrique des dispositifs, nous apprend la lettre de l’innovation du CNRS.

« La réunion de cet ensemble de compétences permet une approche scientifique transversale, depuis l’étude de nouveaux matériaux jusqu’à l’analyse et le test des composants », souligne Wilfrid Prellier, directeur du laboratoire de Cristallographie et sciences des matériaux.

Parmi les thématiques au programme du laboratoire IPDN : l’industrialisation de nouvelles structures 3D nanométriques, les études de fiabilité de ces structures, ou encore l’identification de la signature de défauts dans les matériaux des dispositifs de la gamme radiofréquences. Environ 45 personnes participent aux travaux, parmi lesquelles une trentaine sont issues des trois laboratoires de recherche.

Murata bénéficiera ainsi d’un accès privilégié aux technologies développées actuellement en recherche, et à une gamme étendue de techniques de caractérisation. Du côté des laboratoires, la coopération avec Murata est une opportunité de mieux connaître les problématiques technologiques auxquelles est confrontée l’industrie des composants passifs, et d’orienter des recherches pour répondre à ses demandes. Par ailleurs, les travaux menés dans le cadre du laboratoire commun pourront donner lieu à des dépôts de brevets impliquant les laboratoires.

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