Suppressions de postes massives chez Lenovo, HTC et Microsoft
L’été n’aura guère été clément avec les fabricants de terminaux grand public et singulièrement les fabricants de smartphones. A la mi-juillet, Microsoft ouvrait le bal, annonçant un plan de suppressions de 7800 emplois, principalement pour son activité téléphones mobiles rachetée à Nokia, avant d’annoncer une perte nette trimestrielle de 3,19 milliards de dollars liée à des charges de restructuration et de dépréciation d’actifs de 8,4 milliards de dollars.
A la mi-août, les fabricants chinois Lenovo et HTC lui ont emboîté le pas. Lenovo a ainsi annoncé un plan de restructuration conduisant à 3200 suppressions de postes. Ceci équivaut à environ 10% de l’effectif non manufacturier et environ 5% de l’effectif total du groupe d’environ 60 000 personnes. Cet effort permettra de réduire ses dépenses d’environ 650 millions de dollars au cours du deuxième semestre de l’exercice et d’environ 1,35 milliard sur une base annuelle. « Lenovo a dû faire face à de graves défis sur ses principaux marchés. La société a été confrontée à des déclins importants sur les marchés internationaux des PC et tablettes, à un ralentissement de sa croissance et à une concurrence croissante – particulièrement en Chine – sur le segment des smartphones », reconnaît le groupe, dans son avis financier.
Quant à HTC, le fabricant de smartphones chinois a annoncé qu’il allait supprimer 2250 emplois sur 15 000, soit une réduction d’effectif de 15%, dans le cadre d’un plan de restructuration qui doit conduire à réduire ses coûts opérationnels de 35%. Le groupe compte se focaliser sur des smartphones plus haut de gamme, des dispositifs de réalité virtuelle et des produits connectés intelligents.