Les syndicats de ST Tours sont inquiets
Les représentants du personnel craignent « quelques centaines » de suppressions de postes sur les 1400 que compte le site de Tours, suite aux annonces faites le 10 avril dernier par la direction du groupe franco-italien sur l’avenir de ses sites.
Les représentants du personnel du site de STMicroelectronics à Tours, qui emploie environ 1400 personnes, sont inquiets suite au communiqué publié le 10 avril dernier par le groupe franco-italien, et qui donne des détails sur l’avenir de ses différents sites de production dans le cadre de son projet sur trois ans visant à remodeler son empreinte industrielle et à redimensionner sa base de coûts globale.
© STMicroelectronics
Les syndicats de ST Tours craignent en effet que le site perde « quelques centaines de postes » sur les 2800 suppressions de postes à l’échelle mondiale (principalement européenne) annoncées par la direction du groupe dans le cadre de ce plan d’économie.
Selon France Bleu, les représentants du personnel réunis en CSE ont appris hier, comme le laissait entendre le communiqué du 10 avril, que les activités de fabrication historiques en tranches de 6 pouces (150 mm) du site de Tours seront délocalisées dans l’usine singapourienne de ST, tandis que le site de Catane, en Italie, héritera de la future production de semiconducteurs GaN, pourtant promise initialement au site tourangeau, qui restera toutefois un centre de R&D pour le GaN (le site de Tours restera également focalisé sur sa ligne de production de tranches de silicium de 200 mm pour des technologies spécifiques).
Et ce n’est pas la création d’une nouvelle activité de “panel-level-packaging” (l’un des éléments clés qui permettront le développement des chiplets) sur le site de Tours qui apaise les craintes, cette activité étant hautement automatisée et nécessitant par conséquent moins de personnel, selon les syndicats cités par France Bleu.
Les salariés de ST Tours devraient être fixés sur leur sort lors d’un prochain CSE à la fin du mois.
