Kalray envisage de céder tout ou partie de certaines de ses activités
Après l’important plan organisationnel annoncé en septembre dernier, le Grenoblois lance aujourd’hui une revue générale des options stratégiques de la société, incluant la possibilité d’une cession totale ou partielle de certaines de ses activités.
En quête de rentabilité, Kalray annonçait, en septembre dernier, un important plan d’action organisationnel portant notamment sur des réductions de coûts, en cours de mise en œuvre, et sur un « changement radical » de modèle pour son activité « Data Acceleration & DPU Design » pour notamment y intégrer une offre de service de « design à la demande » de solutions d’accélération dans le cadre de son activité historique de développement de DPU (retrouvez ici les détails du plan de Kalray annoncé en septembre).
Aujourd’hui, la société grenobloise spécialisée dans les technologies matérielles et logicielles dédiées à la gestion et au traitement intensif des données, étudie d’autres actions puisqu’elle vient d’annoncer le lancement d’une revue stratégique de ses actifs. Le Conseil de surveillance de l’entreprise a ainsi autorisé le Directoire, sous la présidence d’Eric Baissus, à « engager une revue générale des options stratégiques de la société, incluant la possibilité d’une cession totale ou partielle de certaines activités du groupe ».
Kalray étudie le cadre juridique le plus adéquat pour la mise en place de ces potentielles opérations et a d’ores et déjà donné mandat à Woodside Capital Partners International, une banque d’investissement indépendante basée aux Etats-Unis et spécialisée dans le secteur des semiconducteurs et des sociétés en phase de forte croissance, afin d’assister l’entreprise dans l’analyse d’opportunités capitalistiques sur son activité « Data Acceleration & DPU Design ». Kalray précise, qu’à ce stade, il n’y a aucune certitude sur le fait que ces démarches aboutissent.
Depuis quelques mois, les difficultés s’accumulent pour Kalray. Après une année 2023 de forte croissance (+57%, à 25,8 M€), le Grenoblois a ainsi réalisé un chiffre d’affaires de 10,9 millions d’euros au 1er semestre 2024, en net recul par rapport aux ventes de 15,3 M€ réalisées au premier semestre 2023. Et cet été, le groupe a annoncé la fin des négociations entamées avec la société israélienne Pliops en vue d’un rapprochement des deux entreprises, à cause d’un environnement économique peu favorable.