La connectique industrielle améliore encore sa compacité, sa légèreté et sa densité de contacts
Fischer Connectors enrichit sa gamme MiniMax de connecteurs compacts, légers et à forte densité de contacts avec trois modèles inédits – et toujours compatibles avec les environnements difficiles – pour permettre aux ingénieurs de conception de gagner en flexibilité.
Certaines applications telles que les drones, la robotique ou le fantassin du futur nécessitent l’emploi d’une connectique compacte, légère, à haute densité de contacts et à haut débit, de surcroît capable de fonctionner de manière fiable dans des environnements difficiles. La connectique MiniMax du groupe Fischer Connectors a justement été développée pour ça, avec un gain d’espace de l’ordre de 45% par rapport aux embases standard comportant un nombre similaire de contacts, et un gain de poids jusqu’à 75%. Aujourd’hui, le connecticien suisse enrichit sa gamme phare avec trois modèles supplémentaires – et leurs câbles associés – afin d’offrir davantage de flexibilité aux ingénieurs de conception.
Le premier modèle est le premier de la gamme MiniMax à proposer une configuration à 7 contacts (4 pour le signal, 3 pour l’alimentation) dans une embase de diamètre 10 mm (‘taille 06’ selon la référence Fischer Connectors), avec des tailles de conducteurs allant jusqu’à AWG 22 et un choix de trois mécanismes de verrouillage (à retrait rapide, push-pull, à visser). Il a notamment été conçu pour les équipements portés par les soldats sur le terrain.
Le deuxième modèle présente quant à lui un diamètre inédit dans la gamme – 14,0 mm (taille 10) – avec une configuration à 12 contacts de signal et d’alimentation, offrant l’USB 3.2 Gen 2 (transmission à un débit de 10 Gbit/s sur une portée de 1 mètre) et une puissance élevée allant jusqu’à 8A. Il convient ainsi aux boîtiers intercom à haut débit et aux hubs de nouvelle génération.
Enfin, le troisième modèle se caractérise par une très haute densité de contacts, avec 30 contacts (24 pour le signal, 6 pour l’alimentation) dans un diamètre de 14 mm (taille 10), compatible avec de multiples protocoles de transfert de données (HDMI, USB, Ethernet) et permettant d’élargir l’offre de produits à haute densité pour les applications d’instrumentation, les drones, l’interconnexion des capteurs et des systèmes IoT.
Ces modèles conservent les caractéristiques qui ont fait le succès de la gamme MiniMax, à savoir de multiples possibilités de configurations (assemblages de câbles avec surmoulage droit, à angle droit ou à 60°, mécanismes de verrouillage à retrait rapide, push-pull ou à visser, etc.), une durée de vie de 5 000 cycles d’enfichage, un blindage CEM sur 360°, une étanchéité IP68, une étanchéité aux gaz jusqu’à 10-6 mbar l/s, une haute résistance à la corrosion, des températures de fonctionnement allant de -40 °C à +135 °C, une connexion à l’aveugle, etc.
A titre d’illustration des capacités de sa connectique MiniMax, Fischer cite deux cas d’usage récents. Le premier concerne un LiDAR embarqué sur drone développé par YellowScan (photo ci-contre), une entreprise basée dans le sud de la France qui conçoit des solutions de drones LiDAR légères destinées à la cartographie des vestiges archéologiques, à l’étude topographique des corridors routiers et ferroviaires ou encore à la réalisation de relevés aériens de l’Amazonie en Guyane française pour cartographier à la fois la canopée et la topographie et étudier ainsi les impacts des changements climatiques. Autre exemple, celui des jauges de déformation de la société allemande ME-Meßsysteme. Ces jauges servent à contrôler en permanence les forces et les couples qui s’exercent dans les machines utilisées dans les domaines de la robotique, du médical ou de l’automobile, pour en assurer le bon fonctionnement.
