La production a partiellement repris dans les usines de Lacroix Electronics
Suite à l’annonce du 15 mai dernier relative à l’interception d’une cyberattaque, le groupe Lacroix annonce avoir redémarré partiellement dès le 17 mai les productions des sites tunisien (Zriba), français (Beaupréau), et allemand (Willich) de son activité de sous-traitance en électronique. Lacroix prévoit un retour à la normale dès cette semaine suite à une montée de la production graduelle.
« Le site tunisien a été le premier à partiellement redémarrer, nous permettant de répondre aux besoins les plus urgents de nos clients. Les sites allemand et français ont quant à eux amorcé leur reprise progressive dans la foulée », explique Louis Pourdieu, Executive Managing Director de l’activité Electronics EMEA de Lacroix.
Les équipes informatiques de Lacroix soutenues par des partenaires experts en cybersécurité sont toujours à pied d’œuvre. L’analyse de la situation est maintenant claire et la reconstruction des infrastructures en utilisant les sauvegardes est en cours, souligne l’entreprise de sous-traitance.
Parallèlement, un travail en étroite collaboration avec les clients est conduit pour les informer et les sécuriser, et pour adapter les plans de production au plus près de leur demande.
Si ces éléments pèseront transitoirement sur le deuxième trimestre, Lacroix n’envisage toujours pas à ce stade d’impact significatif sur les objectifs financiers annoncés pour l’ensemble de l’exercice 2023. Rappelons que le groupe anticipe à périmètre constant un chiffre d’affaires supérieure à 750 M€, soit une croissance d’au moins 6%, accompagnée d’une nouvelle appréciation de son EBITDA courant, supérieur à 50 M€.
ETI familiale cotée, Lacroix conçoit et fabrique les équipements électroniques pour les produits de ses clients, ainsi que des solutions IoT et IA, notamment dans les filières automobiles, domotiques, avioniques, de l’industrie ou de la santé. Le groupe fournit également des solutions connectées et sécurisées pour la gestion d’infrastructures critiques telle que la voirie intelligente (éclairage public, signalisation, gestion de trafic, V2X) ainsi que pour la gestion et le pilotage des infrastructures d’eau et d’énergie.